Algérie

Nouvelle ville Ali Mendjeli - Un square livré à la clochardisation


Nouvelle ville Ali Mendjeli - Un square livré à la clochardisation
Toute la surface attenante aux kiosques a vu des extensions anarchiques défigurer le lieu conçu pour le bien-être et la détente de la population.

Le square de la nouvelle ville Ali Mendjeli (wilaya de Constantine) se délabre de jour en jour. Des bancs publics cassés, les plantations abandonnées aux saletés, les toilettes dégradées et les robinets disparus, le tout «agrémenté» par des extensions illicites des kiosques à l’intérieur de ce jardin.

Les propriétaires de ces kiosques se sont livrés à des agrandissements en surface et en hauteur sans se soucier des caractéristiques urbaines de ce site.

Au préalable, l’agence d’aide au développement du logement (AADL), propriétaire du site, avait érigé les kiosques en question selon les normes règlementaires. Puis, l’AADL procède à la vente de l’assiette par un acte notarié.

Ayant acquis leurs titres de propriété, les preneurs s’estiment dans leur droit d’établir un permis de construire modificatif pour remodeler toute la surface attenante au kiosque en grande bâtisse qui défigure un espace de détente pour la population.

En dépit des mises en demeure pour l’arrêt des travaux signifiées aux acquéreurs par le biais des services techniques de l’APC d’El Khroub, les choses sont restées en l’état de chantier.

Par ailleurs, le même problème se pose sur la place publique dite des 1600 Logements, à El Khroub. L’acquéreur, après avoir érigé une bâtisse illicitement avant d’être régularisé pour devenir propriétaire des lieux par acte notarié établi avec l’agence foncière de la wilaya de Constantine, poursuit en justice l’APC qui lui avait démoli des extensions qu’elle estime illégales et contraire aux cahiers des charges des kiosques d’origine à caractère culturel transformés en boutiques d’articles divers…

L’anarchie trouve un terrain fertile avec le laxisme des pouvoirs publics, complices et/ou impuissants à la suite de la déliquescence des institutions de l’Etat.

M. D.
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