Algérie

Nouvelle ville Ali Mendjeli: Des habitants exigent la délocalisation de la porte d'un lycée !



«Cachez-nous ces élèves qu'on ne saurait voir», en gros c'est ce que demandent les acquéreurs de logements dans un quartier qui va voir le jour au début de l'année prochaine, à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Quelques centaines de familles vont, ainsi, rejoindre leur nouveau quartier, et elles trouveront un lycée flambant neuf pour leurs enfants, devant chez elles, que peut demander encore le citoyen ' Non, ce n'est pas parfait, puisque les acquéreurs en question ont observé un sit-in pour, dites-vous bien, exiger de changer ou délocaliser la porte d'entrée du lycée, initialement donnant directement sur le quartier, devant les bâtiments. Les concernés revendiquent l'ouverture de la porte sur l'autre côté du site, loin des habitations. Il est clair qu'on cherche la quiétude et le calme à travers pareille exigence, mais est-ce que les élèves sont devenus, à ce point, source de nuisance pour les habitants ' La question n'est pas fortuite, et les habitants près des établissements scolaires en savent quelque chose sur ces nuisances. «Trop de chahut, des violences parfois, un mouvement bruyant tout au long de la journée, impossible de trouver le calme chez soi quand on a des centaines d'élèves qui bougent sous les balcons», se plaignent certainshabitants. Ces futurs locataires veulent, donc, anticiper leur action pour éviter ce casse-tête, laissent entendre les concernés. Mais, selon certains avis, ces réactions et ce mouvement de contestation ne peuvent en aucun cas faire preuve de bien fondé. «Ces élèves, viennent-ils d'une autre planète '», lance excédé un père de famille. «Ce sont vos enfants et les enfants de vos voisins qui viendront étudier dans ce lycée, et il serait plus approprié d'exiger que la porte de l'établissement scolaire soit, justement, ouverte ou donne directement sur le quartier, car de la sorte, on verra tout ce qui se passe et on pourra protéger notre progéniture des dangers de la rue», ajoute-t-il. Pour d'autres, c'est une preuve de «démission collective» des parents face aux «turbulences» qui agressent l'environnement des établissements scolaires.


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