Algérie

Nouvelle ville Ali Mendjeli (Constantine) : Les locaux inoccupés, source d'inquiétude



Les résidents des tours Geco, à Ali Mendjeli, n'ont eu de cesse ces dernières années de dénoncer (nous nous en étions d'ailleurs fait l'écho dans une de nos précédentes éditions) l'abandon par le promoteur, en l'occurrence l'Agence algérienne de développement du logement (AADL), des locaux situés aux premiers étages de leurs immeubles.«Des mezzanines inoccupées, laissées sans gardiennage, qui se sont transformées en véritable dépotoir, en plus d'un lieu de débauche», soulignent ces habitants.
Précisons que les lieux étaient destinés en principe à un usage de fonctions libérales, mais n'ont, semble-t-il, pas trouvé preneurs.
Nous avons pu constater d'ailleurs de visu l'état dans lequel ils se trouvent actuellement. Un constat qui ne laisse aucun doute sur la véracité des propos tenus par les habitants. En effet, les locaux en question et les escaliers y menant sont jonchés de détritus de toutes sortes, dont une quantité considérable de bouteilles et de cannettes vides de boissons alcoolisées. Ces résidus témoignent si besoin est des soirées bien arrosées organisées dans ces mezzanines.
Une situation qui n'a pas manqué de provoquer la colère des habitants des tours Geco AADL, lesquels se disent très inquiets de la mauvaise tournure qu'a prise leur cité. «Nous vivons depuis des années dans la crainte d'agressions similaires à celle commise en 2013 sur des enfants de l'unité de voisinage 14.
Malgré notre vigilance, nous ne pouvons surveiller constamment les entrées de ces mezzanines, qui sont squattées régulièrement par des bandes de voyous. Nous avons déposé plusieurs plaintes à la police et envoyé également des correspondances au directeur de l'AADL Constantine ainsi qu'au chef de daïra et au P/APC d'El Khroub pour qu'ils prennent des mesures soit en murant les entrées de ces locaux ou bien en désignant des gardiens pour les sécuriser, mais nos demandes sont restées sans suite», déplorent-ils.
Certains parmi eux s'interrogent, d'autre part, sur le fait que l'AADL n'a pas cédé ces locaux selon la formule de la location-vente. Une formule adoptée il y a quelques années, mais vite abandonnée, en dépit du fait qu'elle a permis la cession d'une partie.
Signalons, d'autre part, que le cas des tours Geco est loin d'être isolé à Ali Mendjeli. Les résidents de la cité 700 Logements, pour ne citer que leur cas, réalisés par le promoteur Nasri Salim à l'unité de voisinage 9, font face également au même phénomène d'occupation par des bandes de voyous des locaux vides situés au bas des immeubles. Ils ont fait part, dans un passé récent, de leur inquiétude quant aux dangers que constituent ces locaux pour leur sécurité et celle de leurs enfants.


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