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Nouvelle rencontre Brahimi-représentants des Etats-Unis et de la Russie Syrie



Nouvelle rencontre Brahimi-représentants des Etats-Unis et de la Russie                                    Syrie
Alors que le conflit armé fait rage en Syrie, sans indices d'un quelconque dénouement proche de la crise politique entre le président Bachar Al-Assad et l'opposition, le médiateur international, Lakhdar Brahimi, poursuit ses efforts pour trouver un compromis. Il s'entretiendra, demain, à Genève, avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov et le secrétaire d'Etat adjoint, William Burns. Brahimi, qui affirme avoir « un plan acceptable » par toutes les parties du conflit, est optimiste. Avant d'aller en Suisse, il doit rencontrer, aujourd'hui, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi. Il s'était aussi entretenu, avant-hier, avec le Premier ministre qatari, Hamad ben Jassim Al Thani, et le 6 janvier, avec le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Moaz Alkhatib. Au lendemain de cette rencontre, le président Assad a proposé un plan pour sortir de 21 mois de conflit, prévoyant la fin des opérations militaires et un dialogue national sous l'égide du pouvoir actuel. Cette main tendue a été rejetée par l'opposition et les pays Occidentaux. La Russie et la Chine ont gardé le silence. L'Iran, un autre allié de la Syrie, a bénéficié, hier, d'un accord militaire entre Damas et les rebelles sous l'égide de la Turquie et du Qatar. 48 ressortissants iraniens, enlevés en août dernier, ont été libérés, « en échange de 2.135 personnes détenues par le régime, dont certaines figures importantes », a indiqué Ahmed al-Khatib, porte-parole du Conseil révolutionnaire de l'Armée Syrienne Libre (ASL). Les résultats de la rencontre Brahimi-Salehi démontreront si cette initiative a récolté de nouveaux fruits à part la libération des détenus. En Angleterre, une réunion à huis clos impliquant des experts et des dirigeants de l'opposition syrienne a commencé, hier, sous la présidence de David Quarrey, un haut fonctionnaire au département Moyen-Orient et Afrique au Foreign Office. Le secrétaire d'Etat, Alistair Burt, clora, cet après-midi, l'événement, censé préparer l'après-Bachar Al-Assad.


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