Le Théâtre Régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou a lancé en production, en Tamazight, une nouvelle pièce théâtrale pour enfants, « Ali Baba », un texte de Hakim Traidia, artiste de théâtre et mime Néerlandais (Hollande), d'origine algérienne.Le coup d'envoi de cette nouvelle production qui rentre dans le cadre de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015, a été donné, avant-hier dimanche, au niveau du Théâtre régional Kateb Yacine en présence de plusieurs comédiens connus sur la scène locale, des associations culturelles et troupes théâtrales activant au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. L'?uvre théâtrale dont la traduction et la dramaturgie ont été l'?uvre d'Aissa Moulefera, la scénographie et costumes de Sid Ali Ould Boukatine, a été mise en scène par Hakim Traidia, selon le directeur du Théâtre Régional Kateb Yacine, Farid Mahiout. « La réalisation du film dramaturgique est de Hakim Traidia qui a co-composé cette pièce théâtrale avec Frank Ong-Alok », a-t-il relevé. Six comédiens sont depuis avant-hier dimanche à pied d'?uvre au Théâtre Régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Yazid Karoui incarnera Ali Baba, Saliha Idja celui de Mordjana alors que Boussad Hamadou y campera le rôle de chef de bande et Dalila Azarouil le troisième arbre, selon la fiche technique de cette nouvelle production théâtrale pour enfants. La nouvelle ?uvre théâtrale relate le vécu de l'époque d'un groupe d'enfants dans un village dans un style ciné-théâtre, en intégrant, pour reprendre Hakim Traidia, le cinéma, la vidéo et le théâtre. En fait, a-t-il dit, il s'agit de rentrer dans l'écran et de créer l'illusion. Au départ, a-t-il poursuivi, un conteur fait son entrée sur scène et raconte son enfance dans son village natal, à travers une image diffusée sur un écran de cinéma. Au fur et à mesure qu'il relate les faits, les personnages de l'écran qui ne sont que les habitants dudit village, commencent à bouger, s'animent et prennent vie. Soudain, un personnage d'allure mystérieuse, (Khayal Elil ou l'ombre de la nuit), l'homme des contes !!', l'interpelle et l'invite à entrer dans l'écran ; un intermédiaire entre la fantaisie et le néant, entre les villageois et ceux du fantastique, entre le conte et le réel. Ce dernier confie au conteur la mission d'aller chercher les personnages du fantastique qui, dès lors, commencent à quitter le village afin de les rassembler. La formule magique n'est autre que « Kan Ya Makane ». Une fois cette formule prononcé, le conteur se retrouve dans son village natal et tous les villageois lui viennent en aide pour, ensemble, faire un voyage plein d'aventures. De fil en aiguille, le conteur devient lui-même Ali Baba et ainsi, le conte prend forme dans toute sa théâtralité où l'on croise Sinbad le marin, Djeha, Mkidech, Loundja la file de l'ogresse, Aladin et tant d'autres. A la fin, tous les personnages retournent au village, le conteur les revoit sur l'écran et parmi eux figure, Khayal Elil qui n'est autre, à la découverte de son visage, qu'un enfant. Parallèlement, des jeunes comédiens sont en stage au Théâtre Régional Kateb Yacine de Tizi ouzou pour se familiariser avec l'écriture de scénarii, la façon de s y adresser au public et, le mouvement sur scène, la façon d'agir et de réagir et, l'écoute de l'autre.
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Posté Le : 14/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com