La pénurie de médicaments est devenue récurrente depuis quelques années. Malheureusement, cette crise perdure et ne voit pas le bout du tunnel. Une situation désolante qui ne cesse de s'aggraver.La pénurie de médicaments est devenue récurrente depuis quelques années. Malheureusement, cette crise perdure et ne voit pas le bout du tunnel. Une situation désolante qui ne cesse de s'aggraver.
Encore une fois, une nouvelle pénurie de médicaments essentiels vient d'être signalée par le Syndicat national des pharmacies agréées. Selon les chiffres avancés, le nombre de médicaments en rupture totale ou partielle s'élève à 230. Et cela va des médicaments anti-inflammatoires, anticoagulants, au paracétamol, signale Samir Ouali, porte-parole du syndicat. Devant cet état de faits, le Syndicat national des pharmacies agréées tire la sonnette d'alarme sur une situation qui risque de se compliquer davantage dans les jours à venir. D'autant que le professeur Derrar « a déjà annoncé que nous sommes dans la 4e vague du Covid », a-t-il alerté '
Le porteparole des pharmaciens rappelle que les pharmaciens étaient pour la baisse de la facture d'importation préconisée par le ministère de l'Industrie pharmaceutique mais « nous avons demandé à ce que les médicaments qui ne sont pas génériques ou essentiels soient épargnés mais beaucoup de médicaments essentiels sont en rupture et on se demande pourquoi ». La réponse est venue de la directrice générale de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Fatima Ouakti, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, indiquant que la rupture touche les médicaments anciens qui ont plus de 50 ans. Selon l'invitée de la Radio nationale, « ce sont des médicaments qui ont prouvé leur efficacité avec des coûts pas chers mais malheureusement, cela n'intéresse pas l'industrie pharmaceutique », explique-t-elle. Pour remédier à cette situation, la responsable compte beaucoup sur les producteurs locaux. Elle a lancé un appel aux industriels algériens pour prendre en charge ce volet et en finir avec les importations. « Ce sont des synthèses chimiques et non pas des molécules compliquées, donc leur fabrication locale sera facile », dit-elle. La mauvaise gestion de n'importe quel dossier dénude toujours les acteurs. Et la gestion du dossier de la disponibilité du médicament a fini par indexer deux ministères du secteur, en l'occurrence, le ministère de la Santé et celui de l'Industrie pharmaceutique.
Ces derniers, au lieu de régler conjointement le problème, s'amusent à se rejeter la balle, et chacun impute la responsabilité à l'autre. En effet, en l'espace de quelques jours seulement, le ministre de la Santé a pris pour cible son homologue de l'Industrie pharmaceutique, en le désignant comme le seul interlocuteur à interroger sur la question de la pénurie du médicament. De son côté, le ministère de l'Industrie pharmaceutique réplique. Il pointe du doigt des années de « pénuries récurrentes et de régulation improbable », reprochant à son homologue de la Santé de ne pas communiquer au sujet de stocks de médicaments hospitaliers.
Encore une fois, une nouvelle pénurie de médicaments essentiels vient d'être signalée par le Syndicat national des pharmacies agréées. Selon les chiffres avancés, le nombre de médicaments en rupture totale ou partielle s'élève à 230. Et cela va des médicaments anti-inflammatoires, anticoagulants, au paracétamol, signale Samir Ouali, porte-parole du syndicat. Devant cet état de faits, le Syndicat national des pharmacies agréées tire la sonnette d'alarme sur une situation qui risque de se compliquer davantage dans les jours à venir. D'autant que le professeur Derrar « a déjà annoncé que nous sommes dans la 4e vague du Covid », a-t-il alerté '
Le porteparole des pharmaciens rappelle que les pharmaciens étaient pour la baisse de la facture d'importation préconisée par le ministère de l'Industrie pharmaceutique mais « nous avons demandé à ce que les médicaments qui ne sont pas génériques ou essentiels soient épargnés mais beaucoup de médicaments essentiels sont en rupture et on se demande pourquoi ». La réponse est venue de la directrice générale de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Fatima Ouakti, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, indiquant que la rupture touche les médicaments anciens qui ont plus de 50 ans. Selon l'invitée de la Radio nationale, « ce sont des médicaments qui ont prouvé leur efficacité avec des coûts pas chers mais malheureusement, cela n'intéresse pas l'industrie pharmaceutique », explique-t-elle. Pour remédier à cette situation, la responsable compte beaucoup sur les producteurs locaux. Elle a lancé un appel aux industriels algériens pour prendre en charge ce volet et en finir avec les importations. « Ce sont des synthèses chimiques et non pas des molécules compliquées, donc leur fabrication locale sera facile », dit-elle. La mauvaise gestion de n'importe quel dossier dénude toujours les acteurs. Et la gestion du dossier de la disponibilité du médicament a fini par indexer deux ministères du secteur, en l'occurrence, le ministère de la Santé et celui de l'Industrie pharmaceutique.
Ces derniers, au lieu de régler conjointement le problème, s'amusent à se rejeter la balle, et chacun impute la responsabilité à l'autre. En effet, en l'espace de quelques jours seulement, le ministre de la Santé a pris pour cible son homologue de l'Industrie pharmaceutique, en le désignant comme le seul interlocuteur à interroger sur la question de la pénurie du médicament. De son côté, le ministère de l'Industrie pharmaceutique réplique. Il pointe du doigt des années de « pénuries récurrentes et de régulation improbable », reprochant à son homologue de la Santé de ne pas communiquer au sujet de stocks de médicaments hospitaliers.
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Posté Le : 18/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com