La cérémonie officielle de l'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale aura lieu le samedi 26 mai prochain. C'est en tout cas la date communiquée par les services administratifs de l'Assemblée.
Kamel Amarni, Alger (Le Soir) «Cela, même si rien n'a définitivement été tranché, nous confie une source proche du gouvernement, car la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel faite mardi fera que le délai réglementaire, dix jours, nécessaire à l'organisation de ladite installation coïncidera avec la journée du vendredi 25». Selon notre source, il n'est pas à écarter que l'on décale la date d'une journée, c'est-à-dire pour le dimanche 27 mai ou même qu'elle soit avancée au jeudi 24. Mais ces considérations réglementaires de pure forme par ailleurs mises à part, tout le reste se déroulera sans surprise aucune. A savoir que, d'ores et déjà, l'on sait que le parti vainqueur de l'élection législative, le Front de libération nationale, présidera l'Assemblée. «Le FLN a, officiellement, 221 sièges. Ajoutez-y les 7 autres sièges obtenus par les redresseurs à Batna, Biskra et Blida et les 4 indépendants militants du FLN qui ont décroché des sièges, à Khenchela notamment, le parti se retrouve avec 232 sièges, soit qu'à lui tout seul, il a déjà la majorité à l'APN. Dans ce cas-là, il est impossible de ne pas lui attribuer la présidence au risque de graves blocages pour le fonctionnement de l'institution.» Et sauf retournement de dernière minute, comme ce fut le cas en 2007 avec la préférence «forcée» de Ziari sur Abdelkrim Ghrieb, Bouteflika désignera à la prestigieuse fonction de troisième personnage de l'Etat, l'actuel ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia. Souvenons-nous, du reste, de la bataille féroce entre Harraoubia et Ziari ayant duré des mois dans les coulisses de l'ex-parti unique pour, au départ, s'emparer de la position de tête, la liste du FLN à Alger et, donc, de la présidence de l'Assemblée. Or, et contre toute attente, celui qui conduira la liste d'Alger sera Larbi Ould Khlifa. Mais le président du Conseil supérieur à l'arabisation, un septuagénaire qui a déjà eu à exercer en tant que ministre il y a plusieurs années, peut-il constituer un sérieux concurrent pour Harraoubia dans la course à la présidence ' «Peu probable, estime une source proche du FLN. Car si Ould Khlifa a des atouts à faire valoir, étant du centre du pays (en fait originaire de Kabylie et ayant vécu à Laghouat) il est desservi par un tempérament incompatible avec la fonction». En fait, l'homme est de nature nerveux et très peu enclin aux compromis et au sens de la modération. Contrairement à Harraoubia qui, lui, est le genre à s'adapter à toutes les situations. Originaire de l'est du pays, cet ancien «hamrouchien» et professeur d'université est de nature plutôt sobre et effacé. Son ascension dans le pouvoir depuis 1999, il la doit, surtout, à sa proximité avec l'entourage immédiat de Abdelaziz Bouteflika. Notamment l'influent conseiller spécial, Saïd Bouteflika.
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Posté Le : 17/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K A
Source : www.lesoirdalgerie.com