Algérie

Nouvelle halte à Béjaïa-ville


Nouvelle halte à Béjaïa-ville
Les acteurs politiques se sont fixés rendez-vous dans la commune de Béjaïa et le débat s'est focalisé sur la perméabilité mécanique de la ville.Sur invitation de Malek Sebahi et Nacer Tasseda, une rencontre a eu lieu au siège des droits de l'homme à Béjaïa regroupant plusieurs acteurs politiques pour diagnostiquer les difficultés du territoire de leur commune pour ensuite proposer des solutions sur la base des potentialités locales à mettre en valeur. Il s'agit pour les participants de faire de leur ville, un centre équitable, solidaire et évolutive et surtout urbain qui fait rêver comme c'était le cas dans le passé récent.Cerner le concept de perméabilité mécanique dans sa globalité et comprendre son importance dans un tissu urbain, définir la qualité de la perméabilité mécanique à l'intérieur des périmètres urbains ce sont là quelques sujets abordés à côté du cas, un littoral qui s'étale sur une dizaine de kilomètres inexploités adéquatement. Ce sont ses trois questions que le professeur-chercheur Kheladi avait proposé à l'assistance. Pour lui la concrétisation du Pdau auquel il avait participé à son élaboration est la solution. «Il est inadmissible de voir des estivants passer par la ville de Béjaïa et endurer un embouteillage énorme pour se rendre à Boulimat», a-t-il fait remarquer. «La réflexion que nous engageons doit continuer dans le temps», concluait-il avait affirmé Bouchebah, architecte et propriétaire d'un bureau d'études, qui a mis l'accent sur l'urbanisation anarchique qui domine la commune, estimant que «celle-ci doit cesser dans l'immédiat, il y va de l'avenir et du devenir de la ville, si la situation persiste ainsi sans que les autorités n'interviennent» avant d'avertir que «demain on ne parlera plus ni du Pdau ni de la perméabilité mécanique car nous serons confrontés à des démolitions impossibles».D'autres intervenants ont soulevé le cas de la qualité et du rôle de l'élu. Tighidet déclare être choqué de voir des investisseurs générateurs de richesse et de l'emploi confrontés à des entraves administratives. Pour sa part «le problème est d'ordre politique». Il évoquera aussi «la décentralisation de la fiscalité, le droit de péremption et surtout doter la commune d'un statut de lotisseur». Djamel Ikhloufi cadre de l'éducation et militant infatigable des causes justes, a, pour sa part, indiqué qu'il «est dangereux de véhiculer un discours qui viserait à discréditer l'élu quelle que soit sa nature, car vouloir casser l'élu c'est inévitablement casser l'action politique et c'était l'erreur que nous avons commis dans le passé».Bourdjil Mohamed Arezki, initiateur de ces rencontres, a déclaré que «l'objectif est d'engager des débats autour d'une idée à la recherche d'un équilibre local en identifiant les actions qui permettront d'envisager un avenir meilleur». «Elargir le débat et le populariser pour permettre aux citoyens d'y participer pour prédire un avenir meilleur», relance-t-il encore. «Prendre le réel et se battre pour l'idéal», a soutenu Karim Bourdjioua en réponse sans doute à ceux qui préconisent qu'il ne peut y avoir de développement sans qu'il y ait changement de système politique.Un appel est lancé pour d'autres rencontres afin de réunir d'autres compétences afin d'installer des ateliers et élaborer un projet à même de relancer le développement local dans la ville de Béjaïa. Une ville qui n'en demande pas mieux d'autant plus que ces dernières années, elle a connu un sursaut salutaire, mais toujours insuffisant eu égard à l'énorme retard qu'elle a accusé des années durant.
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