Une vaste chasse à l'homme était engagée, ce dimanche matin, en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour retrouver 49 détenus évadés de la prison de Madang à l'est du pays, dont le chef d'une secte, surnommé le «Jésus noir», condamné pour pédophilie et soupçonné de cannibalisme, selon les médias australiens. Arrêté en 2007, Stephen Tari, un ancien pasteur luthérien, a été reconnu coupable en 2010 du viol de jeunes filles membres de sa secte d'inspiration chrétienne et condamné à 10 ans de prison. A l'époque, il avait des milliers de partisans et une armée de gardes du corps. Dans ses prédications, il affirmait, en invoquant une prophétie divine, que des jeunes filles devaient se «marier» avec lui. Son mouvement était soupçonné de pratiquer le cannibalisme et des sacrifices rituels, mais il n'a jamais été poursuivi pour ces chefs. L'évasion s'est produite jeudi dernier au changement de service des surveillants de l'établissement pénitentiaire. Les croyances en la sorcellerie restent très répandues dans ce pays pauvre du Pacifique. Le cannibalisme survient parfois. L'an dernier, la police a arrêté des dizaines de personnes liées à une secte cannibale accusée d'avoir tué au moins sept personnes, d'avoir mangé leur cervelle et d'avoir fait de la soupe avec leur pénis.
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Posté Le : 24/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com