La grève des paramédicaux de la wilaya d'Oran, affiliés à l'UGTA, gelée
en janvier dernier suite aux promesses du ministre de la Santé de promulguer
leur statut particulier avant la fin du trimestre en cours, a été relancée hier
et sera effective à partir du 28 de ce mois à raison de 3 jours par semaine et
ce jusqu'à la promulgation de ce texte accompagné du régime indemnitaire.
C'est ce qu'ont décidé hier les 13 sections syndicales représentant les
établissements de santé publique de la wilaya. Par ailleurs et parallèlement à
cette grève cyclique, une cellule de suivi de l'action a été mise sur pied et
aura pour mission de prendre attache directement avec le secrétaire général de
la centrale syndicale UGTA afin de débloquer cette situation. Ce qui irrite les
paramédicaux est le fait que ce soit le seul corps à ne pas bénéficier d'un
nouveau statut. Ils considèrent qu'ils demeurent la cheville ouvrière du
système national de santé publique et cette marginalisation est injustifiée. A
une question relative au rôle dévolu théoriquement à la Fédération nationale
des travailleurs de la santé (FNTS) en tant qu'intermédiaire entre la base
syndicale et les instances centrales de l'UGTA, un syndicaliste dira que cette
instance ne joue plus son rôle du fait que sa composante n'a pas été renouvelée
depuis 19 ans. Du coup, explique notre interlocuteur, sous la pression du
personnel, les sections syndicales sont contraintes de prendre l'initiative car
il y va de leur crédibilité. Par ailleurs, les syndicalistes affirment que
durant ce débrayage hebdomadaire, le service minimum sera assuré normalement.
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Posté Le : 24/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com