Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a fortement critiqué le système bancaire marocain lui reprochant notamment de servir surtout au blanchiment de l'argent de la drogue.Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a fortement critiqué le système bancaire marocain lui reprochant notamment de servir surtout au blanchiment de l'argent de la drogue.
Déjà mal en point, les relations entre l'Algérie et le Maroc sont marquées par une nouvelle tension. Avant-hier soir le Maroc, prenant prétexte des propos du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a rappelé son ambassadeur à Alger pour "consultations".
De plus le ministère marocain des Affaires étrangères a également fait état dans un communiqué de la convocation, vendredi soir, du chargé d'affaires de l'ambassade d'Algérie pour lui faire part de son "indignation". "Ces déclarations sans fondements, ne sauraient porter atteinte à la crédibilité, ni au succès de la coopération du royaume du Maroc avec les pays africains frères et qui estlargement saluée par les chefs d'Etats africains et appréciée par les populations et les forces vives du continent" relève le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a fortement critiqué le système bancaire lui reprochant notamment de servir surtout au blanchiment de l'argent de la drogue.
"Les banques marocaines, c'est le blanchiment de l'argent du haschisch, ça tout le monde le sait. Ce sont des chefs d'Etats africains qui me le disent" a en effet indiqué Messahel devant l'université d'été du FCE alors que les patrons l'ont interpellé sur la question du succès de l'investissement marocain en Afrique. "Si c'est ça les banques, je ne sais pas, personne ne nous impressionne. La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers, et cela tout le monde le sait. On n'est pas le Maroc, On est l'Algérie.
On a un potentiel, on a de l'avenir. Nous sommes un pays stable" dira encore le ministre qui ne s'est pas arrêter à ce stade en martelant encore que "le Maroc ne vaut rien du tout, personne ne nous fait peur (makayen walou, wahed ma yekhlaâna)". C'est décidément unenouvelle crise entre les deux pays. Cette nouvelle escalade a été en effet précèdée par d'autres au cours desquelles les deux capitales ont même rappelé leurs ambassadeurs pour « consultations".
Messahel a aussi indiqué que l'ouverture des frontières aveccertains pays voisins, fermées pour desraisons sécuritaires, "se heurte à desmenaces et à des difficultés qui imposent àl'Etat de faire passer la sécurité nationale avant tout" dans le traitement de ce dossier. "L'ouverture des frontières est liée à la sécurité et à l'émigration clandestine", aprécisé le ministre des Affaires étrangères.
"De nombreux défis sont à relever dans cedomaine et plusieurs menaces et difficultés imposent de faire passer la sécurité du pays avant tout", a-t-il souligné.
Et d'ajouterque la situation au niveau des frontières"n'est pas aussi simple que le pensent certains".Messahel a en outre précisé que "laMauritanie est le seul pays voisin qui n'apas de poste frontière avec l'Algérie". Il aannoncé "l'ouverture d'un poste frontalier pour la première fois à Tindouf, et ce, dansle but d'accéder aux marchés mauritanien, sénégalais et de l'Afrique de l'Ouest".
Déjà mal en point, les relations entre l'Algérie et le Maroc sont marquées par une nouvelle tension. Avant-hier soir le Maroc, prenant prétexte des propos du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a rappelé son ambassadeur à Alger pour "consultations".
De plus le ministère marocain des Affaires étrangères a également fait état dans un communiqué de la convocation, vendredi soir, du chargé d'affaires de l'ambassade d'Algérie pour lui faire part de son "indignation". "Ces déclarations sans fondements, ne sauraient porter atteinte à la crédibilité, ni au succès de la coopération du royaume du Maroc avec les pays africains frères et qui estlargement saluée par les chefs d'Etats africains et appréciée par les populations et les forces vives du continent" relève le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a fortement critiqué le système bancaire lui reprochant notamment de servir surtout au blanchiment de l'argent de la drogue.
"Les banques marocaines, c'est le blanchiment de l'argent du haschisch, ça tout le monde le sait. Ce sont des chefs d'Etats africains qui me le disent" a en effet indiqué Messahel devant l'université d'été du FCE alors que les patrons l'ont interpellé sur la question du succès de l'investissement marocain en Afrique. "Si c'est ça les banques, je ne sais pas, personne ne nous impressionne. La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers, et cela tout le monde le sait. On n'est pas le Maroc, On est l'Algérie.
On a un potentiel, on a de l'avenir. Nous sommes un pays stable" dira encore le ministre qui ne s'est pas arrêter à ce stade en martelant encore que "le Maroc ne vaut rien du tout, personne ne nous fait peur (makayen walou, wahed ma yekhlaâna)". C'est décidément unenouvelle crise entre les deux pays. Cette nouvelle escalade a été en effet précèdée par d'autres au cours desquelles les deux capitales ont même rappelé leurs ambassadeurs pour « consultations".
Messahel a aussi indiqué que l'ouverture des frontières aveccertains pays voisins, fermées pour desraisons sécuritaires, "se heurte à desmenaces et à des difficultés qui imposent àl'Etat de faire passer la sécurité nationale avant tout" dans le traitement de ce dossier. "L'ouverture des frontières est liée à la sécurité et à l'émigration clandestine", aprécisé le ministre des Affaires étrangères.
"De nombreux défis sont à relever dans cedomaine et plusieurs menaces et difficultés imposent de faire passer la sécurité du pays avant tout", a-t-il souligné.
Et d'ajouterque la situation au niveau des frontières"n'est pas aussi simple que le pensent certains".Messahel a en outre précisé que "laMauritanie est le seul pays voisin qui n'apas de poste frontière avec l'Algérie". Il aannoncé "l'ouverture d'un poste frontalier pour la première fois à Tindouf, et ce, dansle but d'accéder aux marchés mauritanien, sénégalais et de l'Afrique de l'Ouest".
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Posté Le : 22/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : RAYAN NASSIM
Source : www.lemidi-dz.com