Algérie

Nouvelle Constitution, nouveau départ pour la Tunisie



Nouvelle Constitution, nouveau départ pour la Tunisie
Une session solennelle à l'Assemblée nationale constituante (ANC) et une cérémonie officielle étaient organisées, hier, à Tunis, à l'occasion des festivités marquant l'adoption de la nouvelle Constitution.Une session solennelle à l'Assemblée nationale constituante (ANC) et une cérémonie officielle étaient organisées, hier, à Tunis, à l'occasion des festivités marquant l'adoption de la nouvelle Constitution.Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se trouve depuis hier dans la matinée à Tunis où il représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne. Une cérémonie purement symbolique a été organisée pour l'occasion, la Loi fondamentale ayant été adoptée le 26 janvier et signée par les dirigeants tunisiens le lendemain, trois ans après la révolte qui a conduit au renversement de l'ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali.La Tunisie célèbre sa nouvelle Constitution à l'issue de plus de deux ans de débats houleux et de crises politiques, en présence de plusieurs chefs d'Etat étrangers. La cérémonie a débuté en présence du président de la République provisoire Mohamed Moncef Marzouki, du président de l'Assemblée constituanteMustapha Ben Jaafar et du chef du nouveau gouvernement Mehdi Jomaâ, ainsi que de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement de pays arabes, africains et européens.Le président Moncef Marzouki s'est félicité dans son allocution, à cette occasion, de la présence de plusieurs chefs d'Etat et hauts responsables de pays arabes, africains et européens à Tunis pour assister aux festivités marquant l'adoption de la nouvelle Constitution. Dans une allocution à l'ouverture de la cérémonie, le président de l'ANC, Mustapha Ben Jaafar, a salué "tous ceux qui ont soutenu laTunisie" dans son processus de transition démocratique qui était "très particulier" et fondé sur "la modération, la modernité, le progrès et l'ouverture sur le monde".Le président tunisien, Moncef Marzouki, a pour sa part, réaffirmé dans une brève allocution la nécessité de préserver les acquis de la révolution et "contrecarrer tout ce qui pourrait menacer l'évolution du processus démocratique".Le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomâa a, de son côté, insisté sur le caractère crucial de la prochaine étape dans l'édification d'un Etat démocratique et la préparation d'élections "libres et intègres" rappelant "l'engagement du gouvernement" à réaliser cet objectif pour répondre aux aspirations du peuple tunisien.L'adoption de la Constitution, un texte de compromis consacrant un exécutif bicéphale, introduisant un objectif de parité hommes-femmes dans les assemblées élues, a aussi conduit au retrait du mouvement Ennahda du pouvoir, qui a laissé la place à un cabinet d'indépendants dirigé par Mehdi Jomaâ, appelé à mener la Tunisie vers des élections en 2014. Cette sortie de crise a été négociée pendant des mois par un quartette de médiateurs, dont la puissante centrale syndicale UGTT, qui a pu amener Ennahda et ses opposants à un terrain d'entente.Aujourd'hui, la Grande commission mixte algéro-tunisienne se réunira en sa 19ème session. Elle sera co-présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa. La coordination sécuritaire pour protéger les frontières communes, le développement des zones frontalières et la coopération économique et commerciale sont les dossiers les plus importants qu'aura à examiner cette commission. La rencontre coïncide par ailleurs avec la commémoration du 56e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youcef, considérés par les deux pays comme un symbole des liens de sang et de la communauté de destin.Cette réunion survient dans une conjoncture assez particulière. Elle est la première à se tenir après la mutation démocratique qu'a connue la Tunisie il y a trois ans. Elle se distingue aussi par le fait qu'elle coïncide avec le parachèvement de la dernière étape du processus de transition adopté par ce pays qui se prépare aux élections parlementaires et présidentielle prévues cette année. Par ailleurs, selon un communiqué rendu public hier, par le ministère tunisien des Affaires étrangères, une réunion du comité de suivi tuniso-algérien a été tenue, jeudi, au siège du ministère.Cette réunion a permis de soulever les suggestions et recommandations servant à l'élaboration d'accords devant être signés lors de la séance extraordinaire de la 19ème session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, qui devra se tenir aujourd'hui. Les discussion entre les deux délégations ont abordé les résultats des réunions ministérielles et intersectorielles tenues au cours de l'année 2013 ainsi que les principales recommandations de la réunion préparatoire des experts des deux pays, tenue les 5 et 6 février de cette année.Les sujets phares de cette rencontre incluent le développement des zones frontalières et la finalisation des dispositions visant à assurer l'entrée en vigueur de l'accord commercial préférentiel entre les deux pays. Un autre dossier lié aux affaires consulaires sera également traité. Il est confié à une commission ad-hoc chargée des questions relatives à l'immobilier, la propriété, le séjour et la circulation des biens et des personnes.Il est à rappeler que la 18ème session qui s'était tenue à Alger en décembre 2010 avait été sanctionnée par la signature de 12 accords de coopération dans divers domaines, dont le tourisme, la formation professionnelle et l'éducation, outre un programme technique de protection de l'environnement et un mémorandum sur la recherche agricole.Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se trouve depuis hier dans la matinée à Tunis où il représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne. Une cérémonie purement symbolique a été organisée pour l'occasion, la Loi fondamentale ayant été adoptée le 26 janvier et signée par les dirigeants tunisiens le lendemain, trois ans après la révolte qui a conduit au renversement de l'ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali.La Tunisie célèbre sa nouvelle Constitution à l'issue de plus de deux ans de débats houleux et de crises politiques, en présence de plusieurs chefs d'Etat étrangers. La cérémonie a débuté en présence du président de la République provisoire Mohamed Moncef Marzouki, du président de l'Assemblée constituanteMustapha Ben Jaafar et du chef du nouveau gouvernement Mehdi Jomaâ, ainsi que de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement de pays arabes, africains et européens.Le président Moncef Marzouki s'est félicité dans son allocution, à cette occasion, de la présence de plusieurs chefs d'Etat et hauts responsables de pays arabes, africains et européens à Tunis pour assister aux festivités marquant l'adoption de la nouvelle Constitution. Dans une allocution à l'ouverture de la cérémonie, le président de l'ANC, Mustapha Ben Jaafar, a salué "tous ceux qui ont soutenu laTunisie" dans son processus de transition démocratique qui était "très particulier" et fondé sur "la modération, la modernité, le progrès et l'ouverture sur le monde".Le président tunisien, Moncef Marzouki, a pour sa part, réaffirmé dans une brève allocution la nécessité de préserver les acquis de la révolution et "contrecarrer tout ce qui pourrait menacer l'évolution du processus démocratique".Le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomâa a, de son côté, insisté sur le caractère crucial de la prochaine étape dans l'édification d'un Etat démocratique et la préparation d'élections "libres et intègres" rappelant "l'engagement du gouvernement" à réaliser cet objectif pour répondre aux aspirations du peuple tunisien.L'adoption de la Constitution, un texte de compromis consacrant un exécutif bicéphale, introduisant un objectif de parité hommes-femmes dans les assemblées élues, a aussi conduit au retrait du mouvement Ennahda du pouvoir, qui a laissé la place à un cabinet d'indépendants dirigé par Mehdi Jomaâ, appelé à mener la Tunisie vers des élections en 2014. Cette sortie de crise a été négociée pendant des mois par un quartette de médiateurs, dont la puissante centrale syndicale UGTT, qui a pu amener Ennahda et ses opposants à un terrain d'entente.Aujourd'hui, la Grande commission mixte algéro-tunisienne se réunira en sa 19ème session. Elle sera co-présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa. La coordination sécuritaire pour protéger les frontières communes, le développement des zones frontalières et la coopération économique et commerciale sont les dossiers les plus importants qu'aura à examiner cette commission. La rencontre coïncide par ailleurs avec la commémoration du 56e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youcef, considérés par les deux pays comme un symbole des liens de sang et de la communauté de destin.Cette réunion survient dans une conjoncture assez particulière. Elle est la première à se tenir après la mutation démocratique qu'a connue la Tunisie il y a trois ans. Elle se distingue aussi par le fait qu'elle coïncide avec le parachèvement de la dernière étape du processus de transition adopté par ce pays qui se prépare aux élections parlementaires et présidentielle prévues cette année. Par ailleurs, selon un communiqué rendu public hier, par le ministère tunisien des Affaires étrangères, une réunion du comité de suivi tuniso-algérien a été tenue, jeudi, au siège du ministère.Cette réunion a permis de soulever les suggestions et recommandations servant à l'élaboration d'accords devant être signés lors de la séance extraordinaire de la 19ème session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, qui devra se tenir aujourd'hui. Les discussion entre les deux délégations ont abordé les résultats des réunions ministérielles et intersectorielles tenues au cours de l'année 2013 ainsi que les principales recommandations de la réunion préparatoire des experts des deux pays, tenue les 5 et 6 février de cette année.Les sujets phares de cette rencontre incluent le développement des zones frontalières et la finalisation des dispositions visant à assurer l'entrée en vigueur de l'accord commercial préférentiel entre les deux pays. Un autre dossier lié aux affaires consulaires sera également traité. Il est confié à une commission ad-hoc chargée des questions relatives à l'immobilier, la propriété, le séjour et la circulation des biens et des personnes.Il est à rappeler que la 18ème session qui s'était tenue à Alger en décembre 2010 avait été sanctionnée par la signature de 12 accords de coopération dans divers domaines, dont le tourisme, la formation professionnelle et l'éducation, outre un programme technique de protection de l'environnement et un mémorandum sur la recherche agricole.




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