Algérie

Nouvel ouvrage d'Abnousse Shalmani



Paris, loin de Téhéran, est entre larmes et rires. Abnousse Shalmani signe sonsecond roman pour cette rentrée 2018 sur un ton incisif et chargé d'un humour caustique.Abnousse Shalmani possède unminois de jeune première avec des cheveuxen tignasse, bouclés à la Angela Davis.Paris, loin de Téhéran, est entre larmes et rires. Abnousse Shalmani signe sonsecond roman pour cette rentrée 2018 sur un ton incisif et chargé d'un humour caustique.Abnousse Shalmani possède unminois de jeune première avec des cheveuxen tignasse, bouclés à la Angela Davis.
À 31 ans, cetteIranienne d'origine a rangé au placard ses ambitions d'actrice sur grand et petit écran et a délaissé aussi un peu les coulisses dujournalisme où elle s'exerçait.Là voilà affrontant en toute intrépidité,et il faut l'avouer avec talent, les pages du roman. La considération, la curiosité et la reconnaissance n'ont pas tardé à pointer du nez. Son premierouvrage, Khomeyni, Sade et moi, chez Grasset en 2014 n'est pas passé inaperçudans l'impressionnant lot des premiersromans. Sa voix est vite détectée et retenue.
Le second ouvrage d'Abnousse Shalmani,Les exilés meurent aussi d'amour (Grasset), s'inscrit parfaitement dans le sillage du premier récit d'une fiction romanesque sans doute témoignage inspiré de faits réels. Et semble une continuation d'une narration qui n'a pas encore signé le mot de la fin... Dans une langue française utilisée avecsubtilité et à bon escient, l'auteure tisseune histoire mêlant le quotidien banal mais triste des exilés (en cette époque où le thème de la migration est d'une brûlante actualité et fait surface à toutes les nouvelles),maisaussi des imprévus etn impondérables qui émaillent un parcours humain. De sourires, de rencontres heureuses,de petits riens qui occupent espace et temps sous des horizons lointains et pas forcément cléments... Par-delà toutemisère, expatriation et déracinement, l'essentiel reste de garder l'enchantement del'enfance...
C'est l'histoire navrante et farcie de situationsinvraisemblables que celle de ces réfugiés communistes iraniens à Paris, loin de la révolution islamique en terre du chah chassé de ses terres. Avec la petite Shirin qui s'épanouit dans la VilleLumière, les découvertes (pas toujoursconstructives) et les déconvenues se multiplient. Voilà l'occasion de brosser des portraits surprenants à travers une brochette de personnages plus ou moins familiers, mais assurément cocasses : un amoureux au cynisme abrasif, un frère empoisonneur, une mère maline, débrouillarde mais écrasée par ses soeurs, un pèrequi n'a rien du machisme des hommes d'Orient, mais qui brille par son absence,une rescapée de la Shoah qui devient l'amie de la narratrice en lui conseillant la moquerie et le rire pour se protéger de ladictature et la folie des hommes...Un tableau truculent et farfelu où abondent des personnages à la fois conventionnelset qui sortent du rang, ainsi que les piques contre une société sujette à plus d'undémantèlement et en perte de repères.
Dansun flot désordonné de mots étincelants, dans un chaos d'images colorées,Abnousse Shalmani exorcise tous ses démons et tente de trouver des bribes debonheur du passé et du présent pour s'y accrocher. Ces petites lumières qui nousaident à garder la tête hors de l'eau pour nepas couler à pic... Un livre touchant à plus d'un égard. Notamment pour tous ces bannis, cesréfugiés, ces exilés qui ne comprennent pas (ou difficilement) le passé et dont l'intégration et le bonheur dans les sociétésdites évoluées et civilisées n'est pas une évidence. Des êtres entre deux rives qui ne savent plus où regarder. C'est de cela qu'il s'agit dans ce roman au verbe peut-être un peu fou et surréaliste car, il faut en convenir, les déplacés finissent par vivre dans leurpropre (in)cohérence. À lire comme un conte. Une fabulation moderne du mal-être fustigeant les sociétés intolérantes et instables qui pullulent malgré tous les soi-disant droits de l'Homme...
À 31 ans, cetteIranienne d'origine a rangé au placard ses ambitions d'actrice sur grand et petit écran et a délaissé aussi un peu les coulisses dujournalisme où elle s'exerçait.Là voilà affrontant en toute intrépidité,et il faut l'avouer avec talent, les pages du roman. La considération, la curiosité et la reconnaissance n'ont pas tardé à pointer du nez. Son premierouvrage, Khomeyni, Sade et moi, chez Grasset en 2014 n'est pas passé inaperçudans l'impressionnant lot des premiersromans. Sa voix est vite détectée et retenue.
Le second ouvrage d'Abnousse Shalmani,Les exilés meurent aussi d'amour (Grasset), s'inscrit parfaitement dans le sillage du premier récit d'une fiction romanesque sans doute témoignage inspiré de faits réels. Et semble une continuation d'une narration qui n'a pas encore signé le mot de la fin... Dans une langue française utilisée avecsubtilité et à bon escient, l'auteure tisseune histoire mêlant le quotidien banal mais triste des exilés (en cette époque où le thème de la migration est d'une brûlante actualité et fait surface à toutes les nouvelles),maisaussi des imprévus etn impondérables qui émaillent un parcours humain. De sourires, de rencontres heureuses,de petits riens qui occupent espace et temps sous des horizons lointains et pas forcément cléments... Par-delà toutemisère, expatriation et déracinement, l'essentiel reste de garder l'enchantement del'enfance...
C'est l'histoire navrante et farcie de situationsinvraisemblables que celle de ces réfugiés communistes iraniens à Paris, loin de la révolution islamique en terre du chah chassé de ses terres. Avec la petite Shirin qui s'épanouit dans la VilleLumière, les découvertes (pas toujoursconstructives) et les déconvenues se multiplient. Voilà l'occasion de brosser des portraits surprenants à travers une brochette de personnages plus ou moins familiers, mais assurément cocasses : un amoureux au cynisme abrasif, un frère empoisonneur, une mère maline, débrouillarde mais écrasée par ses soeurs, un pèrequi n'a rien du machisme des hommes d'Orient, mais qui brille par son absence,une rescapée de la Shoah qui devient l'amie de la narratrice en lui conseillant la moquerie et le rire pour se protéger de ladictature et la folie des hommes...Un tableau truculent et farfelu où abondent des personnages à la fois conventionnelset qui sortent du rang, ainsi que les piques contre une société sujette à plus d'undémantèlement et en perte de repères.
Dansun flot désordonné de mots étincelants, dans un chaos d'images colorées,Abnousse Shalmani exorcise tous ses démons et tente de trouver des bribes debonheur du passé et du présent pour s'y accrocher. Ces petites lumières qui nousaident à garder la tête hors de l'eau pour nepas couler à pic... Un livre touchant à plus d'un égard. Notamment pour tous ces bannis, cesréfugiés, ces exilés qui ne comprennent pas (ou difficilement) le passé et dont l'intégration et le bonheur dans les sociétésdites évoluées et civilisées n'est pas une évidence. Des êtres entre deux rives qui ne savent plus où regarder. C'est de cela qu'il s'agit dans ce roman au verbe peut-être un peu fou et surréaliste car, il faut en convenir, les déplacés finissent par vivre dans leurpropre (in)cohérence. À lire comme un conte. Une fabulation moderne du mal-être fustigeant les sociétés intolérantes et instables qui pullulent malgré tous les soi-disant droits de l'Homme...


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