Algérie

Nouvel outil éducatif pour mieux gérer le diabète pendant le Ramadhan La carte interactive



Nouvel outil éducatif pour mieux gérer le diabète pendant le Ramadhan La carte interactive
Le laboratoire Lilly, en collaboration avec la Société algérienne de diabétologie (Sadiab), a présenté, hier à Alger, la nouvelle carte d'éducation interactive. Elle vise à aider les patients à mieux gérer leur diabète pendant le Ramadhan. Par le biais de la conversation, le médecin et le patient arrivent à se mettre d'accord sur la question de jeûner sans complication ou pas. En plus de la mise sur le marché des médicaments, le laboratoire Lilly apporte, par le biais de cette carte, un soutien pratique aux diabétiques du fait que chaque patient a ses particularités (enfant, femme enceinte, personne âgée, personne diabétique de type 1 ou 2, etc.). « Ce sont des solutions personnalisées en termes d'éducation », affirmera Lionel Trichard, responsable du laboratoire Lilly au niveau du Maghreb. Cette carte intitulée « Gérer son diabète pendant le Ramadhan » a été développée suite aux recommandations de plusieurs experts du diabète de pays musulmans. Chez nous, elle a été mise à la disposition des médecins diabétologues depuis le mois de mai. Elle a eu beaucoup de succès au point que 1736 patients ont été formés en plusieurs sessions . En prenant la parole, le Dr Samir Aouiche du service de diabétologie du CHU Mustapha et secrétaire général de la Sadiab, a signalé que « l'éducation sur le diabète fait partie intégrante de la prise en charge ». Avant, c'était le régime et la prise de médicaments, mais il n'y avait pas de communication entre le médecin traitant et le patient à l'aide de la carte dont l'aspect religieux est inclus. De la discussion jaillit la lumière, dit-on. En posant plusieurs questions, le médecin décèlera la physiopathologie du jeûneur avec les conséquences engendrées par le jeûne. S'il y a risque d'une hypoglycémie, une hyperglycémie, une déshydratation ou bien une variation de poids, le médecin conseille d'abandonner le jeûne. A la fin de la discussion, des recommandations sont schématisées sous forme d'un escalier. Du premier palier où le jeûneur ne risque rien jusqu'à la dernière marche où le diabétique risque des complications avec coma profond dans certains cas. Selon une étude réalisée au CHU Mustapha, il a été révélé que la plupart des diabétiques sont attachés à la religion. Dans ce cas, le médecin doit informer, à l'aide d'un imam, sur la nécessité de l'autosurveillance en mesurant la glycémie capillaire.


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