Algérie

Nouvel organigramme du ministère des Finances: « Un problème de relève » se posera dans un avenir proche


Le ministère des Finances connaîtra, dans les prochaines années, un «problème de relève», a révélé Belkacem Mazari, directeur des ressources humaines au département de Karim Djoudi, lors d'un point de presse consacré à la mise en place du nouvel organigramme du ministère des Finances. Les principales caractéristiques de cette nouvelle organisation c'est qu'elle permet le renforcement de la fonction «contrôle interne» au niveau des diverses structures du ministère, du chapitre ressources humaines, notamment dans son volet formation, et la fonction «prévision» et «études» pour doter le ministère d'une «plus grande visibilité», selon le DRH. M. Mazari a également annoncé la création d'une «Direction de la communication» qui se chargera de «faire connaître les activités du ministère». Le «contrôle interne» se traduit par la mise en place d'une «inspection des services» dans chaque direction générale. Il s'agit notamment des directions des «domaines», du «budget» et de la «comptabilité publique», comme cela a été fait pour les douanes et les impôts, explique le DRH. En chiffres, cette nouvelle organisation s'est traduite par l'accès de 80 cadres universitaires à des fonctions supérieures, ce qui porte à 277 (dont 42 femmes, soit 19%) le nombre de titulaires de ce grade au sein de l'administration du ministère des Finances. Sur ces 277 cadres supérieurs, 17% sont âgés entre 30 à 40 ans, 40% ont entre 41 et 50 ans et 38% sont dans la tranche des 51-60 ans. Commentant ces chiffres, Belkacem Mazari considère que l'actuelle configuration de la pyramide des âges va poser «un problème de relève» dans les prochaines années. Pour certains métiers, «le clignotant est à l'orange», précise encore le DRH du ministère des Finances. C'est le cas notamment, selon lui, du métier de receveur des douanes. C'est pour cette raison que le ministère a lancé une consultation en vue de sélectionner un bureau conseil pour l'accompagner dans l'élaboration d'une stratégie pour préparer la relève au bon moment. «Les consultations sont en cours, et le choix se portera sur le meilleur bureau conseil qui puisse comprendre ce que nous voulons», dit-il. Au-delà du problème de la relève pour les postes supérieurs, le secteur des finances reste sous-encadré puisqu'il n'emploie que 61.000 fonctionnaire. «Ça paraît beaucoup, mais c'est en dessous des normes, mais surtout des besoins. Si nous voulons assurer un service de proximité, il en faut plus», ajoute le DRH. Par ailleurs, interrogé sur les statuts particuliers du secteur des finances, M. Mazari affirme qu'ils sont en cours d'examen.
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