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Les banques, l?ANSEJ et la CNAC Lors de la session tenue ces dernières 48 heures, les membres de la commission économique et financière de l?APW ont avancé les chiffres de 1506 entreprises et 4110 emplois créés. Sur le terrain, on est loin, très loin même de ces deux chiffres. Certes, sur le papier, ces créations existent. Elles ne le sont pas sur le terrain où les jeunes entrepreneurs, qui devaient investir l?équivalent de 2,79 milliards de dinars, sont confrontés aux blocages, aux difficultés et aux problèmes avec les banques. Loin de se conformer aux dispositions des différentes lois et décrets d?application, les banques algériennes se posent en éradicatrices de toute initiative allant dans le sens du développement économique et de la lutte contre le chômage. C?est, d?une certaine manière, la conclusion à laquelle sont arrivés les gestionnaires de l?Ansej et les membres de l?APW. Ainsi, sur les 4988 dossiers déclarés éligibles au crédit bancaire, 1503 seulement ont été étudiés. Le même problème de blocage des initiatives est avancé par la CNAC. Depuis sa création, cette dernière a réussi à agréer 124 dossiers à l?origine de la création de 463 postes de travail. Il n?est pas certain que le problème de blocage que posent les banques soit solutionné dans un proche avenir. Pas de terrain pour Carrefour Les 30 hectares de terrains, situés à proximité de la RN 44 proche de Sidi Achour, ne pourront pas servir de terrains d?assiette pour des projets d?investissements dont celui du groupe français Carrefour. Une expertise aurait été établie par les services compétents. Des indiscrétions font apparaître que les experts ont conclu que cette surface, bien située dans la périphérie de la commune chef-lieu de wilaya, sert de lieu de décantation des eaux. Rappelons que la Commission d?aide locale à la promotion des investissements (CALPI) avait accordé l?autorisation à plusieurs opérateurs économiques, dont Carrefour, pour réaliser leurs projets. Un nouveau siège pour l?APW Après plusieurs années d?études et de reculades, les élus de l?assemblée populaire de la wilaya ont finalement décidé de retenir officiellement le projet de construction d?un nouveau siège pour leur institution. Quatre millions de dinars ont été dégagés pour le lancement de l?étude préliminaire de faisabilité, prévu pour bientôt, à la cité Zaâfrania, en face du nouveau lycée du même nom. Il était temps, car l?actuel siège devient de plus en plus exigu et ne répond pas aux besoins d?une APW ayant pour ambition de servir de tremplin pour un réel développement économique et social de la wilaya d?Annaba. 1,57 milliard de dinars pour l?amélioration urbaine Pour l?amélioration du cadre urbain dans les 12 communes, la wilaya a engagé une enveloppe financière de 1,57 milliard de dinars. La première tranche de ce montant devrait être inscrite durant l?année 2008. Cette opération sera véritablement ardue compte tenu des agressions que ce cadre urbain a subies durant des années au vu et au su de tous. Cette amélioration devrait comporter des petits aménagements dans les quartiers. Pour de nombreux urbanistes, les décideurs devraient penser à la réalisation de projets structurants comme le design urbain, la réalisation de grands boulevards, de placettes et de places publiques, et plantation d?arbres.? Blocage du projet d?extension de Zaghouane Trois années après, l?assemblée populaire de la wilaya en est toujours à attendre le bon vouloir de la direction des domaines pour lancer le projet d?extension du cimetière Zaghouane. Il faut croire que le responsable de cette institution n?a cure des états d?âme de la population de la wilaya d?Annaba ni des problèmes auxquels elle est confrontée pour enterrer ses morts. C?est, en tous les cas, ce qu?a laissé entendre publiquement M. Moussa Merzoug, président de l?APW. Trois ans pour prendre une décision sur un dossier intéressant un lieu situé en amont du siège de la direction des Domaines. Pourtant, rien ne s?oppose à la cession du terrain demandé par l?APW pour la matérialisation de ce projet. 60 kg d?or gagés annuellement Annuellement, plus de 60 kg d?or sont, en moyenne, gagés à l?agence de prêts sur gages de la Banque de développement local d?Annaba. C?est bien peu, affirment des économistes au regard de la crise socio-économique qui affecte le niveau de vie de nombreuses familles. Normal, répondent certains anciens travailleurs qui argumentent la mise en application, à partir du 1er janvier 2006, par la BDL des nouvelles dispositions relatives aux prêts sur gages. Depuis cette date, toutes les agences de prêts sur gages ont été désertées. Ces nouvelles dispositions ont sensiblement pénalisé autant l?institution financière que les gageurs. Ces derniers se font de plus en plus rares devant les guichets pour gager leurs bijoux.


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