Nouvel appel aux candidats à la députation

Les familles des victimes de disparitions forcées durant les années 1990 reviennent à la charge.
A la veille des élections législatives, les parents des disparus rappellent aux candidats à la députation que le dossier de leurs enfants n'est toujours pas clos. «Nous voulons rappeler à ceux qui seront au Parlement que la question des disparus n'est toujours pas réglée. Ce dossier n'est pas clos et la réconciliation n'a rien apporté», affirme Hacène Ferhati du collectif SOS Disparus, dont une trentaine de membres ont organisé un rassemblement, hier à Alger.
«Que les futurs députés prennent leurs responsabilités devant l'histoire», ajoute-t-il. Les familles de disparus ont, rappelons-le, organisé un rassemblement similaire au début de la campagne électorale pour les législatives d'aujourd'hui. Mais depuis, les partis en lice ont complètement éludé cette question lors de leurs meetings. Ce nouvel appel sera-t-il entendu par les futurs élus quand ils s'installeront confortablement dans leur fauteuil à l'Assemblée '