Nouvel an berbère à Draâ El-Mizan Les associations se mettent de la partie

A l'instar de toutes les régions du pays, les maisons de jeunes des chefs-lieux communaux de Draâ El-Mizan, Frikat et Aïn Zaouïa qui, chacune a préparé son propre programme d'activités, le mouvement associatif n'a pas été en reste.
A Boumahni, c'est l'association culturelle Anadi de Tizi Ameur qui s'illustre avec ses activités. Au programme, en plus des différentes expositions de poterie, robes kabyles, bijoux, sont prévus un récital de poésie berbère, une projection de documentaire sur ce thème, et un long exposé sur l'histoire de cette date et au bout du compte une waâda 'couscous à la viande de veau", plat renommé dans toute cette région, et ce même dans tous les foyers. En fin de journée, le public est convié à un gala artistique animé par les artistes de la localité. Au niveau des maisons de jeunes, c'est le même topo avec une priorité à la culture amazighe. On y trouvera des concours culinaires, des questions-réponses tournant au sujet de la même thématique, à savoir 'l'histoire de Yennayer". Alors que pour Amensi n'Yennayer, c'est le même repas qui est servi à la veille de ce nouvel an, couscous au poulet.
Bien que ces volailles aient atteint un prix inabordable, 300 DA le vif et 450 DA pour le poulet vidé, les familles ont consenti cet effort dans le seul souci de perpétuer cette tradition ancestrale en dégustant ce plat tout en souhaitant que tous leurs v'ux soient exaucés et que l'année 2963 soit prospère.
O. G