Le nouvel album du chanteur kabyle Kamel Ahelwan est disponible depuis le début de cette semaine sur le marché.Toujours fidèle à son style et son cachet spécifique habituel, le chanteur Kamel Ahelwan offre à son public un très bel album composé de neuf titres inédits et originaux. C'est le douzième album de l'artiste, qui s'est fait une place de choix dans le paysage artistique kabyle. vieux routier de la chanson, le chanteur évoque plusieurs thématiques qui vont parfaitement dans l'air du temps : la quête d'une vie meilleure, l'amour perdu, les relations humaines qui ne cessent de se dégrader à l'ombre d'une évolution frénétique du monde et plein d'autres sujets qui donnent une belle consistance intellectuelle à ce CD.
Originalité
L'artiste, fort de ses trente ans dans la chanson ne cesse d'évoluer, sur le plan artistique, d'album en album pour offrir le meilleur de lui-même à son public. En plus de l'originalité de ses ?uvres musicales, Kamel Ahelwan est connu, dans son entourage pour ses hautes qualités humaines. Courtois, humble et modeste, le chanteur est l'ami des gens simples. Ce qui est un point fort pour un artiste qui vit et s'inspire du pool de la société. Ce qui se remarque facilement dans les textes de ses chansons, qu'il compose lui-même. L'artiste explore, dans ce nouvel album des thèmes qui préoccupent les algériens, notamment les jeunes qui souffrent le plus. Dans la première chanson de l'album, intitulé «Taflukt», Kamel Ahelwan chante la Harga, un phénomène qui se voit prendre des ailes ces dernières années, et occupe le devant de la scène médiatique nationale et internationale. Ce titre, mélancolique par son texte, raconte le désespoir qui pousse les jeunes à tenter l'aventure périlleuse de la traversée de la méditerranée. «C'est les pauvres qui prennent ces barques, devant notre désespoir de les voir mourir sous nos yeux, sans pouvoir rien faire», dit-il. Dans la deuxième chanson, intitulée : «Hedargham», Kamel Ahelwan chante le malentendu amoureux. Il chante la souffrance d'un éternel incompris, et ses ressentis intérieurs. Dans «3abagh», l'artiste explore un autre style de musique, parfaitement oriental.
Arrangement réussi
Dans cette chanson bien rythmée, il chante les remords d'un homme qui se rend compte. Décliné dans un style chaâbi, cette chanson de Kamel Ahelwan pointe du doigt ces gens qui vénèrent l'argent, comme on vénère une divinité. Il dénonce le renversement des valeurs de la société où la cupidité prend le dessus. L'album est composé de neuf titres, tous originaux, dont les thématiques varient, tout comme les musiques. Un album qui mérite réellement d'être écouté, et qui est disponible, depuis une semaine chez les vendeurs de disques. A noter que le chanteur a associé, pour l'enregistrement de cet album, des musiciens très connus sur la scène artistique tel Dahman Ben Dahman au violon, Youcef Saou au nay, Moh Sorecal à la percussion ou encore la voix très prometteuse de la chanson kabyle, Lifa. Les arrangements ont été assurés par Hichem de Pro Studio d'Alger, où l'enregistrement a été fait.
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Posté Le : 19/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki Ibersiene
Source : www.letempsdz.com