Dans le post-scriptum de notre édition du 6 janvier sous le titre " Un front national politique est-il possible, " et avons particulièrement souligné que le moment est donc propice pour que tout le monde opte pour un nouveau comportement, une nouvelle ligne de conduite en faveur de la consolidation de l'unité et de la cohésion nationale, faire face à un certain discours haineux et incitatif quels qu'en soient les sources ou les auteurs, et afin d'exprimer une mobilisation, une vision nationale unifiée contre tout ce qui pourrait nuire à la cohésion de la société algérienne et à la solidarité de ses composantes. Et également pour exprimer une détermination nationale saine pour une architecture solide à l'édification de la nouvelle Algérie sous un même toit commun recouvrant toute la Nation des " intempéries " et autres " averses " qui peuvent survenir à tout moment. La classe politique, la société civile, la jeunesse peuvent exploiter de nouveau contexte favorable en tant que produit de lutte contre une certaine " tellurique " qui a gangrené le corps social, culturel de la société y compris la sphère économique. Donner naissance à ce front national politique et social, c'est tout abord sortir des décombres de l'ancien pouvoir, du discours scolastique.Notre propos semble avoir attiré l'attention du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune qui a décidé d'entamer une série de rencontres avec des personnalités nationales, présidents de parti et représentants de la société civile. La première rencontre du chef de l'Etat a eu lieu jeudi avec l'ancien ministre et homme politique, Abdelaziz Rahabi et s'inscrit dans le cadre des consultations tenues par le président de la République sur la situation globale du pays et la révision de la Constitution afin de l'adapter aux exigences de l'édification d'une République nouvelle, prenant en considération les revendications populaires urgentes, a indiqué un communiqué de la Présidence.
Comme vient de me le souffler mon ami Brahim Boukhari, le peuple algérien a tiré des leçons de tout ce qui vient de se passer dans le pays durant les vingt dernières années. Les Algériennes et les Algériens ont gagné beaucoup en sagesse et en maturité.
Le peuple n'avait jamais relevé un défi aussi audacieux et grandiose? Il y a une très grande avancée dans le pays, c'est un soulagement et il n'y a qu'un mot à dire " Bravo son excellence le peuple ". A la date où nous sommes, un président de la République a été élu, un Gouvernement nommé et le pays a été mis sur les rails. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à satisfaire toutes les demandes du peuple algérien. Selon M. Boukhari il n'y de plus clair que ça. Et d'ajouter qu'une élite doit aujourd'hui se démarquer du peuple pour " consolider un projet de société " avec la classe politique, la société civile. Il est temps d'aller en avant car tout ce qui est en train de se faire en ce moment de contraire n'est que perte de temps pour le pays?Le peuple algérien a assimilé la leçon et aujourd'hui il n'a plus le droit de porter un regard distance et désintéressé en ce qui concerne la politique de sa ville, de son village ou de son douar, car le phénix peut encore une fois renaître de ses cendres?
La phase actuelle qui se caractérise par un nouvel agenda politique du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune vise à l'émergence d'un front politique tel que nous l'avons décrit dans ce même espace.
Il est certain que le Président aimerait en tous cas avoir en face de lui des interlocuteurs crédibles. On connaît son souci et sa détermination à faire valoir le seul intérêt du pays et du peuple et pour le changement radical. C'est pourquoi tout le monde est exhorté à s'entendre dans l'intérêt de la République, de l'Algérie nouvelle et des solutions de sortie de crise. Lors de l'audience qu'il a accordée à l'ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, le chef de l'Etat a expliqué l'objectif de son initiative, de sa démarche. Selon le communiqué de presse, le président de la République a " expliqué les démarches politiques en cours et à venir pour instaurer la confiance devant renforcer la communication et le dialogue dans l'objectif de construire un front interne solide et cohérent permettant la mobilisation des énergies et des compétences nationales, et de rattraper le temps perdu en vue d'édifier un Etat d'institutions qui consacre la démocratie et évite au pays toute dérive autocratique, un Etat dans lequel les citoyens jouiront de la sécurité, de la stabilité et des libertés ".
A ce sujet, il est réjouissant d'entendre M. Abdelaziz Rahabi au sortir de son entrevue avec le chef de l'Etat qu'il a ressenti chez le président de la République " une bonne intention et une bonne volonté " qu'il espère voir se concrétiser sur le terrain "Pour l'ancien ministre, il s'agit d'élargir les canaux de communication à un niveau responsable sans exclure aucune partie pour atteindre le plus large consensus national possible afin de sortir du blocage actuel et se consacrer aux problèmes économiques et sociaux qui représentent la préoccupation quotidienne du citoyen algérien ", a-t-il expliqué.
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Posté Le : 13/01/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B C
Source : www.lemaghrebdz.com