Le programme de relance de 51 entreprises industrielles publiques à l'arrêt vise à redynamiser le secteur public marchand (SPM) et créer de la valeur ajoutée et de l'emploi. Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a fait, avant-hier, le point sur ce programme, lors d'une plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN). Il a fait état de l'entrée effective en service de « 18 entreprises en 2022 ». Quant aux « 33 établissements restants n'ont toujours pas repris du service », a-t-il indiqué, affirmant, par ailleurs, que « le processus de relance de plusieurs entreprises industrielles allait se poursuivre en 2023, ce qui permettra la création de plus de 4.900 emplois ».La dynamique d'investissement dans le secteur industriel s'accélère, a-t-il indiqué, annonçant qu'« environ 9.600 demandes sur le foncier industriel ont été recensées, soit de nouveaux projets d'investissement ».
Il a affirmé, que « le lancement d'autres établissements dans certaines filières permettra la création de plus de 4.900 emplois, en plus du maintien de plus de 9.000 emplois au sein des 15 établissements confisqués (par jugement judiciaire) ». Il a estimé, toutefois, qu'il est « inadmissible que le Trésor public prenne en charge les dettes des entreprises, en présence d'un partenaire ou d'un actionnaire privé », citant l'exemple de celle des Eaux minérales de Laghouat, dont la dette s'élève à 97 millions DA. Pour sauver cette usine, le ministre a indiqué que des instructions ont été données « au groupe public « Agrodiv » pour lever le capital de l'établissement pour en devenir l'actionnaire majoritaire, et en chargeant le liquidateur de convoquer l'Assemblée Générale dans les meilleurs délais ». En présence d'un partenaire étranger « il faut prendre les mesures juridiques pour ces cas, a-t-il fait savoir. Il ne faut pas compter sur l'aide de l'Etat dans ce cas ».
C'est le cas aussi de la société de céramique « Ceramis » de Mostaganem, en pleine crise. Le Trésor public ne peut intervenir dans ce cas, expliquant que les tentatives du groupe « Divindus » de relancer cette société en lançant les négociations avec le partenaire privé, n'ont pas abouti « en raison de la situation financière difficile de la société, étant donné que le partenaire refusait d'apporter une aide financière ». « Face à cette situation, le groupe « Divindus » a pris en charge le versement d'une partie des salaires des travailleurs et des différentes dépenses, en proposant l'acquisition des parts du partenaire privé », a-t-il ajouté.
Il a aussi fait état d'une réelle dynamique d'investissement dans le secteur, depuis la publication de la loi sur l'Investissement, indiquant que « suite à la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, environ 9.600 demandes sur le foncier industriel ont été recensées, soit de nouveaux projets d'investissement ». Les textes juridiques relatifs au foncier devraient être finalisés par le ministère des Finances, « dans les jours à venir », a-t-il annoncé, estimant qu'« une dynamique sera insufflée à la concrétisation des projets au niveau de toutes les wilayas ».
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Posté Le : 03/03/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Tk
Source : www.lnr-dz.com