Les choses se compliquent pour ceux qui vont au travail par train. La mise en place, le 25 novembre dernier, de nouveaux horaires et leurs conséquences ne passent pas inaperçues. La gare SNTF de Mostaganem est assaillie de doléances des usagers.Les nouveaux horaires du train reliant la ville de Mohammadia (Mascara) à celle de Mostaganem découragent les travailleurs pour regagner à temps leur lieu de travail et les étudiants pour rejoindre les bancs des amphithéâtres des Facultés.
Une semaine après les changements d'horaires du train, c'est toujours la soupe à la grimace. Comment se sont organisés les travailleurs et étudiants qui font quotidiennement le trajet entre Mohammadia et Mostaganem ' Certains prennent le train à 5h30 du matin, ils n'ont pas le choix tandis que pour d'autres, ne pouvant supporter les nouveaux horaires, reste pour eux la solution du transport par bus ou par taxi en payant bien entendu plus cher.
Tout le monde regrette que les horaires ne sont pas établis en fonction des horaires de travail. Conséquence, un train qui démarre à 5h30 le matin de Mohammadia pour arriver à Mostaganem à 6h45, fait des journées beaucoup plus longues pour les pendulaires.
A la gare SNTF, on explique que ce changement d'horaire du train desservant la ligne Mostaganem, Mazagran, Hassi-Mamèche, Fornaka à Mohammadia et retour a été ajusté avec les arrivées de train de grandes lignes à partir de la gare de Mohammadia. C'est pour cette raison que la SNTF a choisi ces horaires pour mettre sur les rails trois navettes au lieu de deux antérieurement.
Enfin, les sièges du train de 5h30 du matin sont quasiment vides, la majorité des usagers a déserté.
24 harragas secourus au large de Mostaganem
Les unités de la façade maritime relevant de la 2e Région militaire basées au port de Mostaganem ont intercepté, avant-hier, 24 jeunes candidats à l'émigration clandestine à bord d'une embarcation artisanale à 40 milles marins au nord-est du littoral mostaganémois.
Agés de 18 à 35 ans dont un mineur, ces harragas sont tous originaires de la ville d'Oran. Ils ont appareillé à partir d'une plage à Oran et ont été immobilisés durant 4 jours en haute mer à cause des mauvaises conditions météorologiques. Après un appel de détresse, les gardes-côtes ont pu secourir les malheureux aventuriers à la traversée clandestine pour rejoindre les côtes ibériques.
Les harragas ont été amenés à terre à bord d'une unité navale des gardes-côtes au port de Mostaganem qui les a remis à la gendarmerie. Ils ont subi une visite médicale avant d'être auditionnés par la juridiction compétente.
A. Bensadok
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Posté Le : 04/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abder Bensadok
Source : www.lesoirdalgerie.com