Algérie

Nouveau recensement avant l'opération de relogement Bidonville Saïd Hadjar (Saoula)


Nouveau recensement avant l'opération de relogement                                    Bidonville Saïd Hadjar (Saoula)
La cité Saïd Hadjar est victime de bien de contraintes et de lacunes qui affectent le quotidien des résidents. On apprend que cette cité, où vivent plus de 310 familles, n'est pas raccordée au réseau d'alimentation en eau potable.
Le wali délégué de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs a promis d'effectuer un nouveau recensement avant le relogement des habitants du bidonville Saïd Hadjar, dans la commune de Saoula. Cette mesure a été décidée lors d'une réunion tenue avec les membres du comité de quartier, la semaine dernière.Le premier responsable de la daïra n'a pas donné de «date exacte pour le relogement» des habitants de cette cité anarchique, mais a précisé que «l'opération sera programmée pour bientôt» a-t-on appris auprès du président du comité de quartier. «Il nous a informés qu'il ne peut pas fixer de date de notre relogement, puisque cela ne relève pas de ses prérogatives», a indiqué notre interlocuteur, ajoutant que «l'engagement du wali délégué est déjà un bon signe», quant à la fin de leur calvaire.
Lors de cette même réunion, les représentants des citoyens ont tenu à exposer les multiples problèmes qu'ils endurent dans leur baraquement et ont exigé des solutions «immédiates» pour l'amélioration de leur cadre de vie.
«Le wali délégué a aussitôt instruit les responsables de la commune de prendre, dans les prochain jours, les mesures qui s'imposent, afin de régler les problèmes jugés urgents», a révélé le président du comité de quartier. Une commission de l'APC devrait effectuer un travail d'inspection, enregistrer tous les points noirs et mobiliser les moyens nécessaires pour le lancement des travaux de réhabilitation.
En fait, la cité Saïd Hadjar est victime de bien de contraintes et de lacunes qui affectent le quotidien des résidants. On apprend que cette cité, de plus de 310 familles, n'est pas raccordée au réseau d'alimentation en eau potable. Les habitants s'approvisionnent à partir des quartiers limitrophes, dans les mosquées ou en recourant aux citernes d'eau. «Nous demandons l'installation de compteurs d'eau. Nous ne voyions pas d'inconvénient du moment que les baraques ont été dotées de compteurs d'électricité», souligne un citoyen. Aussi, les voies d'accès de cette cité sont impraticables et posent énormément de problèmes aux habitants. «En hiver, on ne peut pas circuler, la boue et les mares d'eau nous obligent à porter des bottes de caoutchouc», se plaint notre interlocuteur. Autre cas urgent évoqué par les habitants de la cité Saïd Hadjar est l'installation de poteaux de l'éclairage public.
La cité, indique-t-il, est systématiquement plongée dans l'obscurité, favorisant l'insécurité et rend difficile la circulation, notamment en cas d'urgence. Mais le plus grand obstacle qui taraude les esprits des citoyens est la démolition, il y a près de deux années du petit pont qui enjambait l'oued et qui menait vers la cité, obligeant les citoyens de prendre de grands risques, car actuellement, les résidants ont placé des pierres et des tôles pour pouvoir traverser l'oued.Ce qui n'est pas sans provoquer plusieurs accidents, dont les premières victimes sont les enfants, les personnes âgées et les femmes. Aussi, Les citoyens exigent la réalisation d'un nouveau pont, afin de leur éviter de faire de longs détours, notamment en temps de grandes pluies.
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