La région de Mostaganem et précisément celle d'Ain Nouissy sera bientôt le théâtre du tournage d'un film social de la réalisatrice Yasmine Chouikh, qui marche sur les pas de son père Mohammed Chouikh d'une renommée bien établie sur la scène cinématographique nationale.C'est le nouveau directeur de la Culture de la wilaya de Mostaganem, M. Abdelali Koudid qui vient d'annoncer la nouvelle de ce nouveau film intitulé ?'Jusqu'à la fin des temps ?' en préparation et dont le premier tour de manivelle aura lieu dans les prochaines semaines. Née en 1982 à Alger, Yasmine Chouikh a étudié les sciences humaines et arts et a obtenu un diplôme de psychologie et de science de l'éducation. Elle a participé au film La Citadelle (1987) de Mohamed Chouikh en tant qu'actrice, puis on l'a vue dans un téléfilm de Djamel Bendedouch en 1990 et dans Douar de Femmes (2004) de Mohamed Chouikh. Elle a écrit dans la page culturelle du quotidien L'Authentique et elle travaille comme journaliste. Elle présente également un programme télévisé sur le cinéma pour la chaîne de télévision algérienne nationale depuis 2005. Elle est directrice artistique du Festival international du court-métrage de Taghit (Algérie) et est responsable des courts-métrages du Festival international du film arabe d'Oran (Algérie). Elle a écrit les scénarios de plusieurs courts-métrages et en a réalisé deux : La Porte and El Djinn. Le synopsis de ce nouveau long métrage de la réalisatrice est simple mais intriguant en même temps l'histoire se déroule dans un cimetière à Sidi Boulekbour dans les environs de la Commune d'Ain Nouissy où se trouve un « marabout » qui surveille les âmes mortes à Sidi Boulekbour, la vie continue, tandis que les fidèles attendent le « Ziara », cette période de l'année où les familles rendent visite à leurs proches décédés. Pour Ali, le discret fossoyeur de soixante-dix ans, la Ziara de cette année n'était pas censé être différent de d'habitude mais cette fois-ci, Joher, la soixantaine, vient se recueillir sur la tombe de sa s?ur. Comme elle veut être enterrée à côté de sa s?ur, Joher décide d'organiser ses propres funérailles. Elle demande de l'aide à son nouvel ami Ali. Tout d'abord sceptique, Ali a peur que son refus fasse fuir Joher et finit par céder. Le cimetière devient le décor d'une histoire d'amour, apportant la vie dans cet endroit funèbre. Le premier tour de manivelle du film aura lieu probablement en début du mois de février et la sortie en salle prévue à la fin de l'année.
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Posté Le : 18/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : AS Mohsen
Source : www.reflexiondz.net