Vingt autres jeunes «harraga» sont portés disparus. C'est encore un drame de plus pour des familles oranaises qui vont devoir pleurer la perte douloureuse de leurs enfants. Ces derniers malheureux, victimes vraisemblablement d'un naufrage de leur barque viennent s'ajouter à un bilan déjà lourd. Depuis la nuit du lundi dernier, les 29 «harraga» tous originaires d'Oran, ont embarqué à partir des côtes oranaises ont vécu un drame mortel, après que leur barque se soit renversée. Premier bilan, 20 disparus et 9 secourus en haute mer au large de Ténès. Signalons que les 9 harraga secourus jeudi à l'aube à 5 miles au large de Ténès, par un navire commercial du Libéria, ont été remis aux gardes côtes de Ténès.L'état de santé des 9 autres harraga est stable, a affirmé le directeur de l'hôpital «Zighoud Youcef» de Ténès.
«Le service des urgences ont reçu neuf personnes, dont deux fillettes âgées de 2 ans, un enfant de 11 ans, les autres sont âgés de : 19, 21, 28, 29, 30, 39 ans qui ont été placés en observation médicale», a affirmé le directeur de l'hôpital. Le père de Houari un naufragé qui a été contacté par la marine de Ténès, a fait le trajet d'Oran à Ténès pour s'enquérir de l'état de santé de son fils qui est un père de famille.
«Je viens de voir mon fils à l'intérieur de l'hôpital et il va bien. C'est un père de famille et habite non loin de chez moi.
Il a quitté son domicile il y a quatre jours, ces deux enfants âgés de 15 et 12 ans sont venus me voir pour me dire que leur père qui est mon fils n'a donné aucun signe de vie depuis deux jours.
Nous avons entamé les recherches à travers tout Oran en vain, jusqu'à ce jeudi matin lorsque j'ai reçu un coup de téléphone de la marine de Ténès.
Dieu, merci il est vivant », a affirmé le père de Houari. Ce dernier a fait savoir à son père que, «les parents des deux fillettes sont disparus juste après le renversement de la barque, et c'est avec un autre harrag qui est avec moi à l'hôpital, nous avons secouru ces deux fillettes, heureusement qu'un navire de passage au large, qui en premier lieu a hésité de nous secourir, mais une heure après, il a fait demi-tour pour nous embarquer».
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Posté Le : 21/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Ali
Source : www.letempsdz.com