La susceptibilité du pouvoir à l'endroit du capital national semble faire place à une politique sensée et constructive dont le seul bénéficiaire sera le pays.
Dynamiser l'économie nationale en ces temps où l'investissement étranger se fait rare passe par la mise en confiance de l'entreprise algérienne. Le nouveau ministre de l'Industrie en charge aussi de l'investissement, en politique averti, a bien compris cette logique, d'où sa réunion avec l'ensemble des associations patronales qui ont trouvé en lui une oreille attentive. Selon quelques indiscrétions des participants, le ministre s'est montré ouvert et intéressé par les propositions des organisations pour donner un souffle nouveau et inédit à la participation du capital national pour la mise en place d'une économie nationale axée sur la création de richesse et d'emplois.
La susceptibilité du pouvoir à l'endroit du capital national semble faire place à une politique sensée et constructive dont le seul bénéficiaire sera le pays et, par conséquent, les citoyens de plus en plus nombreux à se retrouver sans emploi. Surtout les nouveaux universitaires pour lesquels ne reste comme issue, pour certains, que l'exil et, pour d'autres, le marché informel et les occupations non légales.
C'est aussi le mot d'ordre donné par le nouveau Premier ministre, au lendemain de son installation, qui s'est donné comme priorité le démarrage de l'économie nationale.
Cette dernière, si l'on se rapporte à une récente étude de l'Office national des statistiques, est dans un état de dépérissement avancé. La feuille de route de ce nouvel Exécutif serait donc de dépolitiser l'économie et d'établir une relation de confiance entre lui et les différents opérateurs évoluant dans la sphère économique qui ont été longtemps marginalisés par les précédents gouvernements, arguant la mise en place d'une stratégie industrielle qui n'a jamais vu le jour, ou la préférence à des IDE des pays du Golfe qui ont rarement dépassé le stade de la palabre.
Beaucoup de retard a été pris et il faudrait à ce nouvel Exécutif prendre le taureau par les cornes, d'une part, et d'autre part, faire confiance aux opérateurs producteurs de richesse, sur la base d'un cahier des charges précis et d'une charte de confiance, surtout. Serait-ce un nouveau départ ' Le bon.
A.O
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Posté Le : 12/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Outoudert Abrous
Source : www.liberte-algerie.com