Algérie

Nouveau créneau lucratif



Et pour cause, ce créneau est devenu de plus en plus lucratif pour les propriétaires de grands espaces bâtis et immeubles qui y ont opéré quelques transformations pour les besoins des réceptions, séminaires, fêtes et autres regroupements publics. En effet, dans un seul quartier de la ville d'Oran, on peut trouver 5 à  6 salles de fêtes qui, par malchance pour les gens qui en ont besoin pour leurs réceptions, affichent complet jusqu'à la fin de l'année. Indépendamment du fait que les prix de location dépassent toute entente, allant de 90 000 dinars à  250 000 dinars et parfois plus (selon les services supplémentaires), les locataires semblent plus préoccupés par les dates de réservations que leurs prix. Il est bien révolu le temps où les parents des mariés ornaient les terrasses de leurs maisons ou empruntaient le jardin des voisins pour y célébrer les mariages de leurs enfants dans la joie et la convivialité. La fièvre de «où as-tu  célébré le mariage de ton fils ou de ta fille» a gagné une grande partie de la société, y compris les gens à  petites bourses qui sont prêts à  se ruiner et à  s'endetter à  fond pour pouvoir prétendre à  une salle de fête de «renommée» pour les heureux élus. De leur côté, les propriétaires des salles de fêtes n'hésitent pas à  faire des propositions de plus en plus alléchantes aux futurs mariés et leurs parents, allant du tapis rouge, feux d'artifices, au service repas avec spectacle et danses, en passant par la projection sur écran géant des festivités du mariage et les fameuses «negafate». Les cahiers des charges relatifs à  l'exploitation des salles de fête en matière d'hygiène, de sécurité, d'insonorisation des lieux et autres mesures pour soumettre ce genre d'activité à  une réglementation plus au moins sérieuse, mais on dénote bien une absence de limitation des prix de location des salles de fêtes, du contrôle alimentaire qui est responsable des intoxications massives et souvent des mesures de sécurité (issue de secours, extincteurs, formation du personnel pour les besoins de secourisme…). En attendant, les fêtes continuent d'être célébrées selon les règles imposées par les propriétaires des salles et suivant les tendances imposées par une société imprégnée de l'esprit du «m'as-tu vu».        
                                       
 


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