Malgré une chaleur torride, des centaines de citoyens étaient, hier, au rendez-vous, dès 14h, place de l'APC, pour entamer la 16e marche pacifique, laquelle intervient moins de 24 heures après le discours de Bensalah. Les manifestants ont appelé au départ de ce dernier et de Bedoui en scandant "Bedoui, Bensalah, dégagez, ni élections ni chantage !" (Bedoui, Bensalah, dégagez, la intikhabat, la chantage), "La Bedoui, la Bensalah, wa la hiwar maâ oumala Bouteflika" (Ni Bedoui ni Bensalah et pas de dialogue avec les agents de Bouteflika), ou encore "Doustour Bouteflika medina lilkharab" (la Constitution de Bouteflika nous mène à la destruction).Durant la marche à travers les principales artères de la ville, les manifestants ont réclamé un Etat de droit. "Nous voulons un Etat de droit", réitérant que "les solutions sont politiques et pas constitutionnelles" (El-houloul siyassia wa layssat doustouria), répétant "Watani, watani, ghali thamani". La marche s'est terminée, comme chaque vendredi, par un rassemblement place de la Cnas.
B. NACER
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Posté Le : 08/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Nacer
Source : www.liberte-algerie.com