Algérie

«Nous voulons être reconnus» LES ENSEIGNANTS DU PARAMEDICAL EN GRÈVE DEMANDENT



«Nous voulons être reconnus» LES ENSEIGNANTS DU PARAMEDICAL EN GRÈVE DEMANDENT
«Les grévistes ont entamé hier une «grève hebdomadaire, cyclique et illimitée, de trois jours»
La révision du statut particulier et du régime indemnitaire est aussi revendiquée.
Les enseignants des Instituts de formation paramédicale sont depuis hier en grève à travers tout le territoire national. Ils entendent ainsi dénoncer, haut et fort, l'attitude du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh), qui se confine derrière «le silence et le mépris» face aux revendications des professeurs des instituts.
Placés depuis septembre 2001, sous la double casquette des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé, et ce «sans consultation ni concertation» aucune, les grévistes ont entamé hier une «grève hebdomadaire, cyclique et illimitée, de trois jours» si aucune suite favorable, ont confié à «L'Expression» les grévistes de l'Institut d'Hussein Dey, n'est donnée à leurs revendications, dont un «statut digne» aux professeurs enseignants. Ces dernières se résument notamment en la participation de leur syndicat à l'élaboration des statuts des Instituts nationaux supérieurs de formation paramédicale. L'autre doléance, et pas la moindre, réside dans «une reconnaissance pédagogique» de leur qualité actuelle. S'ils ne formulent «aucune réclamation financière, ni administrative», ils insistent cependant sur l'application de la plate-forme revendicative soumise aux autorités compétentes. Ils ont indiqué que trois rencontres ont déjà eu lieu depuis quatre mois de négociations. L'une, en particulier, avec le SG du ministère et l'autre avec le président de la commission du ministère. Il se trouve qu'un amendement des lois promulguées n'est pas possible, déplore Khaled Kebal, représentant de la commission nationale. Kebal admet qu'il existe une «bonne volonté» de la part des décideurs mais constate «hélas» la non-application flagrante sur le terrain en renchérissant que la constitution d'une «commission technique est souhaitable». Les Instituts nationaux comptent en tout quelque 500 enseignants d'élèves, tous diplômés d'Etat, bacheliers + 5 ans. Alger compte l'institut d'Hussein Dey (Parnet) et les annexes de Bab El Oued, Mustapha, Aïn Taya, Béni Messous et Ruisseau.
Il est utile de préciser que les professeurs-formateurs dans le paramédical expriment leur «insatisfaction et le sentiment d'injustice de la corporation concernant la place qui leur est réservée par le nouveau statut particulier des paramédicaux» promulgué en mars dernier dans le décret exécutif.
Il a été vérifié que les établissements de toutes les wilayas du pays observent cette grève comme celles de Blida, Miliana, Djelfa, Tlemcen, Annaba, Constantine, Tizi Ouzou...pour ne citer que celles-ci.
Aujourd'hui, constate Kebal, les «dés sont jetés, la mise en place n'est pas encore faite et «la tutelle ne sait même pas comment appliquer ce programme organique». Et la grève continue...


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