Algérie

Nous soutenons l'accord de paix proposé par l'Onu en Libye



Nous soutenons l'accord de paix proposé par l'Onu en Libye
Le ministre maltais des Affaires étrangères, George William Vella, a estimé, mercredi soir, lors d'une conférence de presse à l'hôtel El Aurassi, que l'accord de paix proposé par les Nations unies pour un règlement de la crise en Libye, représente une base pour un retour à la paix et à la sécurité dont la mise en oeuvre serait conduite par le gouvernement d'union nationale.C'est une «véritable plate-forme pour une solution effective du problème libyen, et Malte s'emploiera, avec les autres pays concernés par la recherche d'une solution politique, dont bien évidemment l'Algérie, à convaincre les différentes parties à revenir au cadre onusien de négociations et à conclure les efforts menés depuis un an.Il s'agit d'un enjeu qui concerne, à la fois, «l'ensemble des pays de la région mais aussi l'Union européenne», compte tenu de son impact sur l'immigration devenue un sujet de «grande ampleur», même si du côté libyen le nombre de migrants est nettement moindre.De son point de vue, la question des migrants a pris une dimension telle que le dernier sommet consacré à ce problème, les 11 et 12 novembre à La Valette, a privilégié une démarche visant à conférer «un visage plus humain» à la problématique. En témoigne la création prochaine d'un fonds européen, d'un plan d'action et d'une stratégie concertés.Quant au dossier du terrorisme, M. Vella a plaidé pour une approche distincte des enjeux migratoires et des menaces terroristes. Les auteurs des attentats sont des gens «de l'intérieur» alors que les candidats à l'immigration en Europe sont d'abord et surtout des victimes des groupes terroristes, même si une certaine proportion de migrants est mue par des considérations économiques.En quelque sorte, il a rejeté l'amalgame qui tend à mettre en doute, sinon à compromettre la volonté de certains pays européens d'accueillir plusieurs centaines de milliers de réfugiés.Malte va présider, en 2017, la Commission de l'Union européenne et, à cet égard, elle a rassuré les dirigeants algériens sur sa volonté de défendre la flexibilité des Accords d'association en fonction des intérêts particuliers de chaque partenaire.Interrogé par L'Expression sur la forte divergence des pays en négociation à Vienne autour du retrait ou du maintien du président Bachar al Assad, M.Verra a estimé que «la priorité pour tous les pays concernés est de combattre Daesh et que les autres sujets peuvent être débattus en ce sens».




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