Algérie

«Nous sommes prêts à assurer le transfert de savoir-faire aux jeunes Algériens»


Benito Bruzzo, président, de la Fédération nationale française des travaux publics (FNFTP) a estimé, hier à Alger, qu'il était temps de revoir les méthodes de partenariat algéro-français pour trouver des solutions meilleures ayant un impact positif sur les deux parties.
Le président de FNFTP se dit prêt à offrir ses services aux opérateurs locaux afin de lancer des projets de partenariat et d'investissement en Algérie.
Cette déclaration a été faite, hier, lors d'une rencontre organisée à l'hôtel Hilton, en marge de la 45e Foire internationale d'Alger, réunissant des membres de la Fédération française des travaux publics et des opérateurs économiques, membres de la Confédération algérienne de patronat (CAP). M. Benito a précisé qu'il y a lieu de «changer les méthodes de partenariat pratiquées jusqu'à présent pour aller dans le sens de gagnant-gagnant».
La FNFTP représente 8800 entreprises françaises de travaux publics. M. Bruzzo, chef d'une délégation de six hommes d'affaires et investisseurs français, présents à la Foire internationale, est à Alger dans le cadre de la recherche d'opportunités de partenariats et d'investissements.
La Fédération française plaide pour le transfert de technologie au profit des jeunes Algériens. La Fédération française annonce qu'elle a apporté une formation qui sera dispensée dans le cadre d'un partenariat avec la CAP. Il s'agit à travers cette initiative, selon le hôte de l'Algérie, de ne pas «refaire les erreurs du passé», mettant l'accent sur la nécessité du changement des méthodes de partenariat et des échanges fructueux entre les deux pays de la Méditerranée.
M Bruzzo s'est par ailleurs interrogé sur le système bancaire algérien en termes d'accès au financement et d'accompagnement. Des responsables algériens de banque ont passé en revue la législation en la matière. Boualem M'rakech, président de la CAP, a insisté, quant à lui, sur «les échanges et les relations de partenariats qui existent certes, mais doivent être concrétisé davantage entre les hommes d'affaires algériens et français sur le terrain».
Selon M. M'rakech, les opérateurs économiques algériens sont porteurs de propositions clairement définies. Il a insisté sur la vision commune que doit répondre aux attentes des deux parties. Il s'agit de localiser, selon lui, les points pouvant aider à déboucher sur des projets réalisables.


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