« Nous sommes pour l'expulsion de l'ambassadeur israélien et l'abrogation des accords de Camp David »

Le porte-parole du parti des Frères musulmans, M. Mahmoud Ghezlane, a condamné, hier, les actes de violence ayant eu lieu pendant la marche populaire organisée, hier, au Caire, baptisée « le redressement révolutionnaire », relevant que les frères musulmans ont décidé de boycotter cette marche, car les revendications qu'elle voulait transmettre ne peuvent être réalisées que par un gouvernement civil élu.Contacté par nos soins, M. Ghezlane a annoncé que les revendications de la marche sont partielles et ne peuvent être réalisées par le conseil militaire, « c'est pourquoi la décision de boycotter de la marche de vendredi ». Dans ce sens, les Frères musulmans appellent pour la tenue des élections pour assurer le transfert du pouvoir aux civils. « Nous n'avons pas pris part à cette marche qui a commencé pacifique avant de devenir violente quand les manifestants se sont pris au siège du ministère de l'Intérieur, au siège de la sûreté de Jeeza et celui de l'ambassade d'Israël », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : « nous sommes pour la destruction du mur de béton, bruler le drapeau des sionistes, l'expulsion de l'ambassadeur israélien, suspendre la livraison de gaz et pour l'abrogation des accords de Camp David ». En ce qui est de la controverse autour de la nature du régime politique dans l'avenir en Egypte, M. Ghezlane a souligné que « personne ne peut renier l'identité du peuple égyptien, dont 94% sont musulmans ».