«Nous sommes ouverts à toutes les propositions» Abdelkader Ouali, secrétaire général du ministère de l'intérieur à propos du bulletin unique

Nous sommes ouverts à toutes les propositions à même de permettre aux électeurs d'exercer un libre choix parmi les listes en lice pour les législatives du 10 mai prochain», a déclaré hier à Ouargla le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, Abdelkader Ouali, faisant allusion à la demande formulée par la CNSEL d'instaurer le bulletin unique.
«Nous ne sommes pas braqués sur un modèle figé, mais pour peu que les propositions formulées soient réalistes et réalisables», a-t-il ajouté en substance. Intervenant lors de la rencontre régionale sur les préparatifs des législatives, organisée hier à Ouragla, le directeur des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, Mohamed Talbi, a affirmé que l'utilisation d'un bulletin unique est contraire aux articles 52 et 84 de la loi électorale. Aussi, cette option pose de nombreux problèmes techniques, outre le fait qu'elle ne permet pas au citoyen d'exercer un choix constitutionnel libre en raison de son incapacité à reconnaître tous les candidats portés sur un seul bulletin.
Concernant les préparatifs pour le scrutin du 10 mai prochain, M. Talbi a annoncé qu'un décret exécutif comprenant 32 articles sera promulgué prochainement, définissant l'organisation des bureaux et centres de vote ainsi que des annexes qui y sont rattachées. S'adressant aux directeurs de la réglementation (DRAG) et chefs de daïra des régions sud-est du pays, M. Talbi a tenu à rappeler que «le ministère de l'Intérieur a toutes les prérogatives en matière d'organisation des élections conformément aux textes en vigueur» et que «les réclamations des partis politiques en lice pour les législatives doivent être scrupuleusement examinées et avec beaucoup de fair-play.»