Algérie

«Nous sommes maîtres chez nous !»



«Nous sommes maîtres chez nous !»
L'extrême droite française poursuit ses actes provocateurs à la source de l'escalade dans les relations tendues entre l'Algérie et la France.Dans l'intérêt de qui, agit l'extrême droite française qui multiplie les campagnes anti-algériennes? De toutes les façons, «nous sommes habitués à de telles campagnes», a commenté le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, qui a souligné que «nous sommes maîtres chez nous». L'Algérie est «un grand pays africain, arabe et méditerranéen», qui joue un rôle important dans le renforcement de la paix et du développement aux niveaux régional et international», et maintient son soutien aux causes justes et son engagement en faveur des pays émergents» au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, en sa qualité de membre non-permanent. C'est l'ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, Dong Guangli, qui fait ce constat et s'en réjouit.
Mais savoir que l'Algérie a une telle position dans le monde, fait enrager en France, dans l'extrême droite et chez les résidus des nostalgiques du colonialisme qui n'ont pas digéré leur défaite, après plus de 62 ans. Et en plus, aujourd'hui, l'Algérie, pilier du panafricanisme indépendantiste, est un rempart contre le néocolonialisme français en Afrique. Alors, les nostalgiques des colonies font ce qu'ils peuvent pour tenter de nuire à l'Algérie et aux Algériens. C'est cette démarche de désespoir qui a conduit aux traitements provocateurs, dégradants et discriminatoires auxquels ont été soumis des ressortissants algériens par la Police aux Frontières au niveau des aéroports de Roissy Charles-De-Gaulle et d'Orly.
L'Algérie a fermement protesté contre de tels agissements totalement inadmissibles. Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l'étranger, Sofiane Chaib, a convoqué l'ambassadeur de France en Algérie, pour le lui signifier. Il a également affirmé le rejet catégorique de l'Algérie de toute atteinte, de quelque manière que ce soit, à la dignité de ses citoyens, ou de les instrumentaliser à des fins de pression, de provocation ou de tentative d'intimidation à l'encontre de leur pays. Le Secrétaire d'Etat a demandé à l'ambassadeur d'informer son gouvernement de la nécessité de prendre toutes les mesures indispensables, afin qu'il soit mis fin, sans délai, à ces agissements et pratiques inacceptables qui déshonorent le gouvernement français. Faut-il le rappeler, la protection de la communauté nationale à l'étranger fait partie des engagements du Président Abdelmadjid Tebboune. Des cellules de crise «ont été mises en place pour prendre les dispositions qui s'imposent au cas où la situation des Algériens établis à l'étranger se trouve menacée».
Sans doute, dans le même sens, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Sofiane Chaib, vient de tenir à Rome (Italie), une réunion de coordination et d'orientation avec les chefs de plusieurs postes consulaires établis en Europe, dont la France. Les nostalgiques du colonialisme en Algérie ne veulent pas admettre que ce temps, qui a duré 132 ans, est fini à jamais, le FLN et l'ALN y ont mis un terme après une longue Guerre de libération nationale. Ils ne veulent pas savoir que l'Algérie a une justice qui répond à ses propres lois. Le Parlement européen aussi l'a oublié. Sa résolution demande la libération inconditionnelle d'un citoyen algérien poursuivi en justice pour de graves propos portant atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie. Les eurodéputés qui ont voté cette résolution se sont livrés à une ingérence éhontée dans les affaires intérieures de l'Algérie et d'atteinte à l'indépendance de sa justice.
Ils seraient bien avisés de suivre le prochain colloque parlementaire, dans quelques jours, organisé à Alger, sur les explosions nucléaires françaises en Algérie durant l'occupation, qui constituent un crime contre l'humanité et l'environnement. Ils ont certainement appris que la législation algérienne comportera la revendication envers la France pour qu'elle assume ses responsabilités dans l'élimination des conséquences des essais nucléaires dans le Sud algérien. Il s'agit de renforcer les droits des générations actuelles et futures. L'Algérie réclame la reconnaissance des dommages importants causés aux populations des régions touchées comme Adrar, Reggane, In Eker et d'autres localités du Grand Sud.
Lakhdar A.


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