Algérie

«Nous sommes les soldats de la République»



«Nous sommes les soldats de la République»
Amine EchikrC'est un Abdelmadjid Sidi-Saïd en grande forme qui a tenu meeting, hier, à Arzew et à Hassi Messaoud. Il commencera par faire l'historique de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). M. Sidi-Saïd rappellera que «l'Ugta a aidé à recouvrer l'indépendance. L'Ugta a participé à la préservation de la République. Nous ne permettrons à personne de toucher à la République et à la Nation».Dès l'entame de son discours il a donné le ton en affirmant que l'Ugta est décidée de passer à l'offensive en attaquant tous ceux qui tenteront de mettre à mal la stabilité et le développement de la Nation. «Finie la langue de bois. Nous sommes les soldats de la République et nous aiderons à la stabilité et la paix», a-t-il déclaré en substance. S'adressant indirectement aux organisateurs des marches d'hier, le secrétaire général de l'Ugta n'aura pas de mots assez durs. Il dénoncera l'utilisation de la date symbolique du 24 février par «ceux qui veulent se faire un nom en utilisant des jeunes». Il ajoutera avec véhémence : «Ils ne passeront pas.» «Ne jouez pas avec l'avenir. Où étiez-vous pendant que les syndicalistes, les membres des services de sécurité, les journalistes et les intellectuels se faisaient tuer», lancera-t-il à l'adresse de «ceux qui cachaient leurs têtes à l'aide d'un journal». «Nous sommes les soldats de la République contre ceux qui veulent déstabiliser la Nation», a-t-il ajouté.Il demandera aux présents de retrouver la mémoire et de se rappeler le parcours difficile de l'Algérie. Il rendra alors un hommage appuyé au présidentBouteflika qui, grâce à la politique de réconciliation nationale et au paiement anticipé de la dette, a permis à l'Algérie de passer sereinement la crise sans toucher aux acquis sociaux. Aussi, Abdelmadjid Sidi-Saïd réaffirmera et défendra les vertus du dialogue avec le gouvernement et le patronat. «Moi, je n'insulte pas Ali Haddad qui emploie plus de dix mille personnes. Je n'insulte pas le Premier ministre. Moi, j'essaye de les amadouer pour obtenir plus pour les travailleurs. L'Ugta a quitté la revendication pour être une force de propositions», a-t-il ajouté. Abdelmadjid Sidi-Saïd est fier des acquis obtenus par la vertu du dialogue et particulièrement de l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail.A. E.




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