Algérie

« Nous sommes en train de nous réorganiser »



« Nous sommes en train de nous réorganiser »
Dans cet entretien, le nouveau président de la CACI évoque la réorganisation de l'organisme par le biais notamment d'un rapprochement entre ses structures locales. Laïd Benamor souhaite aussi donner plus de tonus à la filière datte en fédérant ses producteurs et ses exportateurs. L'agriculture et l'agroalimentaire sont également une piste pour lui quand il s'agit de tisser des liens de coopération avec les Hollandais, dont des opérateurs sont venus, jeudi dernier, prospecter le marché algérien à l'occasion d'un forum d'affaires.Qu'attend la CACI du forum algéro-hollandais 'Nous attendons que les Hollandais viennent avec l'idée de partenariat. Au sein de la délégation, il y a des entreprises dans les domaines de l'agriculture et l'agro-industrie. Ils veulent investir. De notre part, nous n'avons pas de problème financier mais nous avons un déficit en matière de savoir-faire. Nous avons des superficies énormes à Bechar, à El Meniaa et ailleurs dans le sud où il y a de l'eau. Nous présenterons notre demande à l'issue de cette rencontre et des contacts avec les consultants et opérateurs hollandais. L'Algérie a besoin de savoir-faire et de formation. Nous sommes aussi en contact avec les Portugais. Il va y avoir la visite d'un politique de ce pays bientôt à Alger. Nous attendons un retour de la part de leur ambassadeur pour voir quelles sont les entreprises qui veulent travailler en Algérie. Pour citer un exemple de pays comme les Emirats qui exportent des fleurs. Ce n'est pas le cas pour l'Algérie. Donc, y a un problème alors que la demande est là. On en importe malheureusement.Vous avez été élu récemment à la tête de la CACI. Y aurait du nouveau lors de votre présidence 'Nous sommes en train de réorganiser la chambre de commerce. Il y a un travail qui a été réalisé avant mais qui reste insuffisant. Aujourd'hui le problème porte sur la communication. On essaie de fédérer les chambres de commerce au travers des partenariats et des jumelages. Il y a trois jours, il a été organisé un regroupement des chambres du sud. Là, nous travaillons sur un consortium d'exportateurs de dattes et de producteurs. La nouveauté est que les 10 chambres du sud travaillent ensemble. A la CACI, nous avons des commerçants, des industriels et des opérateurs dans les services mais l'agriculture n'y est pas représentée. Nous allons créer cette liaison entre l'amont et l'aval.Comment 'Les producteurs doivent se constituer en coopératives et valoriser ainsi la datte comme produit du terroir. La Tunisie est classée 3e exportatrice mondiale. Les Français sont les 8es et l'Algérie est 10e. Ce qui n'est pas normal ! Tout ce qu'exporte la France (comme datte) sont des produits algériens et la Tunisie encore plus. La Chambre va essayer d'assister les producteurs, les exportateurs, les commerçants et les industriels. Il existe plusieurs moyens industriels pour valoriser ce produit dont la transformation en fructose, en miel, en pâte et passer même au noyau de la datte pour produire des cosmétiques.Avez-vous fait des estimations financières sur l'exportation de ce produit 'Nous sommes en plein travail sur ce dossier. Le plus important est que les producteurs qui ont abandonné le palmier (dattier) reviennent à cette culture. C'est une culture qui va rapporter plus qu'avant. Les troisième et quatrième choix dans la datte sont donnés aux animaux alors qu'ils peuvent être valorisés.Quelles sont les autres étapes prévues par la CACI après le consortium sur la datte 'Le plus urgent est d'associer l'amont à l'aval durant mon mandat. Dans d'autres pays, il existe une seule chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et d'artisanat. Il faut travailler ensemble. Notre objectif est d'attirer les producteurs agricoles et les artisans. Ce qui pourrait donner de la valeur ajoutée à notre économie.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)