Algérie

"Nous sommes dans la situation de sortie de l'épidémie"



Le déconfinement se précise de plus en plus en Algérie. Les spécialistes sont formels quant à une stabilisation de la situation épidémique dans le pays avec des chiffres qui tendent vers la diminution,tant en nombre de décès que de contaminations.Le déconfinement se précise de plus en plus en Algérie. Les spécialistes sont formels quant à une stabilisation de la situation épidémique dans le pays avec des chiffres qui tendent vers la diminution,tant en nombre de décès que de contaminations.
"Nous sommes dans une situation de sortie de l'épidémie, affirme le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique Covid-19 . Je rappelle que depuis quelques jours les chiffres des cas confirmés suivent une tendance de décrue. Nous espérons que cette tendance va se poursuivre avec la participation de la population". Mardi, 113 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été officiellement recensés contre 119 lundi, 127 dimanche, 133 samedi, et 147 vendredi, 140 jeudi, 160
mercredi et 194 mardi 26 mai. Ces chiffres montrent une décrue de l'épidémie enAlgérie, d'autant que le nombre quotidien des décès reste stable et inférieur à dix. Pour le docteur Bekkat Berkani, tout est mis en place et les mesures barrières sont généralisées et comprises par la population ; elles sont même devenues obligatoires (port du masque). Il souligne toutefois que la réussite du déconfinement dépendra du comportement de la population. "Plus vite on s'adapte avec cette situation et plus vite on sortira du modèle de l'épidémie", assure-t-il. "Nous sommes sur la ligne droite de l'épidémie, mais celle-ci ne sera courte que dans la mesure où nous nous obligeons les uns les autres à nous protéger", insiste Dr Bekkat Berkani. Pour le président du Conseil de l'Ordre des médecins, le déconfinement doit bien se faire un jour, mais pas au prix d'une deuxième vague. "Nous avons une situation sanitaire et une situation économique.
Dans la mesure où la situation sanitaire tend à diminuer il faudra bien penser à la situation économique de citoyens qui sont dans des situations difficiles", soutientil. Cet avis est partagé par le président de la Forem, Pr Mustapha Khiati, qui estime que la vie économique doit reprendre son cours. "On ne peut pas attendre zéro cas de contaminations et de décès pour reprendre la vie de tous les jours. Il y a une diminution du nombre des personnes atteintes. D'un autre côté, il y a des conséquences négatives sur l'économie. Des citoyens vivent au jour le jour. Ils sont exclus du champ économique depuis bientôt 4 mois", relève-t-il. Pour le professeur Khiati, le déconfinement doit se faire par étapes. "L'erreur de certains pays a été de déconfiner très brutalement. Ce qu'il faut faire, en ce qui nous concerne, c'est d'aller progressivement vers le déconfinement en identifiant les commerces et les activités qui doivent bénéficier de cette mesure", suggère- t-il.
"Nous sommes dans une situation de sortie de l'épidémie, affirme le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique Covid-19 . Je rappelle que depuis quelques jours les chiffres des cas confirmés suivent une tendance de décrue. Nous espérons que cette tendance va se poursuivre avec la participation de la population". Mardi, 113 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été officiellement recensés contre 119 lundi, 127 dimanche, 133 samedi, et 147 vendredi, 140 jeudi, 160
mercredi et 194 mardi 26 mai. Ces chiffres montrent une décrue de l'épidémie enAlgérie, d'autant que le nombre quotidien des décès reste stable et inférieur à dix. Pour le docteur Bekkat Berkani, tout est mis en place et les mesures barrières sont généralisées et comprises par la population ; elles sont même devenues obligatoires (port du masque). Il souligne toutefois que la réussite du déconfinement dépendra du comportement de la population. "Plus vite on s'adapte avec cette situation et plus vite on sortira du modèle de l'épidémie", assure-t-il. "Nous sommes sur la ligne droite de l'épidémie, mais celle-ci ne sera courte que dans la mesure où nous nous obligeons les uns les autres à nous protéger", insiste Dr Bekkat Berkani. Pour le président du Conseil de l'Ordre des médecins, le déconfinement doit bien se faire un jour, mais pas au prix d'une deuxième vague. "Nous avons une situation sanitaire et une situation économique.
Dans la mesure où la situation sanitaire tend à diminuer il faudra bien penser à la situation économique de citoyens qui sont dans des situations difficiles", soutientil. Cet avis est partagé par le président de la Forem, Pr Mustapha Khiati, qui estime que la vie économique doit reprendre son cours. "On ne peut pas attendre zéro cas de contaminations et de décès pour reprendre la vie de tous les jours. Il y a une diminution du nombre des personnes atteintes. D'un autre côté, il y a des conséquences négatives sur l'économie. Des citoyens vivent au jour le jour. Ils sont exclus du champ économique depuis bientôt 4 mois", relève-t-il. Pour le professeur Khiati, le déconfinement doit se faire par étapes. "L'erreur de certains pays a été de déconfiner très brutalement. Ce qu'il faut faire, en ce qui nous concerne, c'est d'aller progressivement vers le déconfinement en identifiant les commerces et les activités qui doivent bénéficier de cette mesure", suggère- t-il.


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