Algérie

«Nous sommes contre toute intervention étrangère»


«Nous sommes contre toute intervention étrangère»
«Nous mettons en garde contre toute intervention étrangère dans notre pays», a lancé, hier, Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement, lors de l'ouverture de l'université d'été de son parti organisée au Figuier dans l'est de Boumerdès. «Nous sommes contre l'intervention étrangère quelle que soit sa forme dans nos affaires internes, nos problèmes seront résolus par nous-mêmes», a-t-il affirmé lors de son discours prononcé devant une assistante composée principalement par des militants de son parti, de personnalités politiques nationales dont Sid Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour et des délégations venues du Maroc, du Mali et du Sénégal.Le président du FC a déclaré que les pays occidentaux ne veulent plus de la naissance de démocraties dans les pays en développement notamment dans le monde arabe qui est toujours mal vu. «Ils ont fait tout pour saborder le développement de ces pays en créant des cellules terroristes comme l'Etat islamique (EI) et autres afin de déstabiliser les gouvernements et maintenir leurs intérêts économiques», a-t-il expliqué.«Le conférencier a tenu à préciser que l'instabilité de certains pays voisins, à l'instar de la Libye, la Tunisie et le Mali, fait craindre le pire d'une déstabilisation du pays et l'Etat doit réagir et affirmer sa position et sa voix afin de contrer toute menace le visant. Sur le plan interne, Abdelmadjid Menasra a évoqué plusieurs questions touchant ainsi la stabilité du pays et qui nécessitent un changement de fond afin d'y faire face.«Notre pays vit plusieurs crises, celle identitaire, de développement économique qui nécessite des politiques à même de parvenir à débarrasser de la rente pétrolière et d'une crise de participation politique des citoyens», a-t-il fait savoir. Pour lui, l'argent ne suffit pas pour régler les problèmes des Algériens.«Tout l'argent que l'Etat a dépensé n'est pas arrivé à sortir le pays de la crise, au contraire il se dirige vers l'inconnu et le fera d'autant plus qu'aucune politique rationnelle de gestion de budget de l'Etat n'est envisagée», affirme-t-il encore. Les intervenants aux travaux de l'ouverture de l'université d'été ont tous plaidé au changement du système politique pour sauver l'Algérie des menaces extérieures qui planent sur nos frontières.


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