Algérie

« Nous savons qu'ils sont détenus illégalement en Tunisie »



Pour nous, parents de jeunes qui subissent au quotidien le refus d'octroi de visas par les pays d'Europe, le problème reste entier, comme il le reste pour le personnel politique de notre pays. Ne pouvant tenter leur chance ailleurs, désespérés de ce qui les attend ici, nos jeunes interpellent nos politiques qui devraient y réfléchir. Que nos politiques réfléchissent sur la façon dont s'est exprimée la joie d'un match de football remporté ! Elle était violente cette joie, en ce sens qu'elle était démesurée. Et dans l'angoisse d'un lendemain incertain' ' ! Ceci d'une part. Le problème du harrag est, d'autre part, également celui du disparu en mer. Nous, nous savons que des centaines de nos jeunes ne sont pas disparus pour tout le monde. Nous savons qu'ils sont détenus illégalement en Tunisie. En tout cas, ceux partis des côtes de Annaba. Nous avons des présomptions irréfragables sur ce fait.Nous possédons des preuves écrites sur au moins un meurtre sur la personne d'un harrag parti de Annaba par les agents tunisiens. Nous avons saisi toutes les institutions de notre pays : l'APN et chacun de ses députés, le Sénat et chacun de ses membres, le gouvernement et les ministres concernés, notre Président. Nous les avons sensibilisés à notre problème. Aujourd'hui, la balle est dans leur camp. La Constitution algérienne leur fait obligation de rechercher, de trouver et de faire libérer nos enfants détenus illégalement et au détriment des droits humains fondamentaux.La presse a joué un grand rôle pour dissuader de la harga. Elle doit reprendre un autre combat : celui de retrouver les enfants d'Algérie retenus illégalement et sans procès dans certains sous-sols tunisiens. Nous sommes jaloux du fait que pour libérer un seul concitoyen dont la presse a fait écho, détenu par AQMI, un pays voisin du Nord a dépêché son ministre des Affaires étrangères et des conseillers du Président pour faire pression sur un pays souverain afin qu'il réponde favorablement à un échange éhonté. Pour un concitoyen ! Nous c'est pour des centaines et on attend depuis' 2007. publicité  >   


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