Algérie

«Nous réclamons notre dû!»



Elles sont au moins cinq petites entreprises à avoir signé une convention avec l'Aadl pour l'entretien, l'hygiène et la surveillance des quartiers. L'une d'elles est venue du New Jersey, aux Etats-Unis, dans l'espoir de servir son pays, malgré le fait qu'elle avait toutes les bonnes conditions d'y rester avec un contrat de travail. Comme le démontrent les documents que nous avons en notre possession. Les contrats avec l'Aadl invitent ces petites entreprises à engager leurs services à la Nouvelle Ville Ali Mendjeli et de prendre toutes les dispositions nécessaires à l'effet de procéder au démarrage de la prestation des services d'entretien des espaces verts, de nettoyage et de surveillance. Croyant bien faire, ces petites entreprises ne manqueront pas de s'engager avec leurs propres moyens, entre autres, pour payer leurs employés dans des conditions lamentables. Car sans eau, sans électricité, en plus de l'insécurité, les entrepreneurs ont également rencontré des obstacles énormes, bureaucratiques, et, plus grave encore, l'Aadl refuse de les payer. L'un des entrepreneurs a même été obligé de vendre ses biens, dont les bijoux de son épouse, pour honorer sa dette envers ses employés, alors qu'un autre n'a plus aucun revenu. Les petites entreprises se sont engagées avec bonne foi et une confiance qu'elles payent chèrement aujourd'hui. Le cas de Constantine n'est pas typique, puisque l'Aadl n'a pas honoré ses contrats à travers tout le territoire national. Ainsi donc, Adel Lahmar, Mohamed Aggoune, Mohamed Zeghouene et Fares Saâdouni, pour ne citer que ceux-là, sont dans une impasse après avoir perdu tout leur argent. L'Aadl est confrontée, aujourd'hui, à ses limites. Elle est incapable de respecter ses engagements aux termes de ces conventions, signées dans le cadre de l'Ansej, l'Anjem et la Cnac. Ces petites entreprises, après avoir frappé à toutes les portes, souhaitent l'intervention des autorités et des tutelles pour, à la limite, récupérer leur argent. Bloquées désormais, ces petites entreprises endettées ne peuvent survivre. Leur seul crime est d'avoir fait confiance. Néanmoins, nous avons pu contacter le directeur gérant, au niveau de Constantine, Ramzi Ayad, d'ailleurs nouvellement installé, qui a assuré que les choses viennent d'être prises en charge et qu'il a entrepris toutes les démarches pour régulariser la situation de chaque entreprise.


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