Algérie

«Nous n'oublierons pas les crimes de la France» Belkhadem répond aux redresseurs et déclare :



«Nous n'oublierons pas les crimes de la France»                                    Belkhadem répond aux redresseurs et déclare :
Le FLN maintient le cap s'agissant de la nécessité pour la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale.
Le FLN maintient le cap s'agissant de la nécessité pour la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale.
Le secrétaire général du FLN a une fois de plus réitéré cette position à l'occasion d'un meeting organisé hier à la salle omnisports du complexe sportif Mohamed- Boudiaf à l'occasion de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et n'a pas manqué, en la circonstance, de répondre à ses détracteurs du Mouvement de redressement et à tous ceux qui appellent à mettre le FLN au musée. «Nous n'oublierons jamais ce qu'a fait la France pour effacer l'identité nationale » a-t-il indiqué devant une salle comble de militants et de cadres du parti ajoutant que «nous restons attachés à notre position et à notre revendication légitime qui consiste à demande à la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis à son encontre». Pour le secrétaire général du FLN c'est seulement à partir de là qu'on peut tourner la page du douloureux passé et réaliser une coopération fructueuse pour des intérêts communs. L'orateur, qui a considéré que les massacres du 17 octobre 1961 sont «un crime d'Etat», a aussi fustigé ceux qui en France honorent les harkis et les traîtres, mais qui ne pourront toutefois pas «changer l'histoire». Par conséquent, dira-t-il à l'adresse des historiens algériens, «il est venu le temps d'écrire l'histoire avec responsabilité en vue de protéger notre histoire des falsifications». Le patron contesté du FLN dira ensuite que
«nous ne haïssons pas et nous ne cultivons pas la culture de la vengeance, mais nous voulons que la France, qui porte l'étendard de la défense des droits de l'homme, d'avoir le courage nécessaire pour reconnaître ses crimes contre l'humanité en Algérie et de présenter ses excuses au peuple algérien». D'ailleurs il a lancé un appel en direction des jeunes Algériens les exhortant à être «une génération qui pardonne, mais qui n'efface pas».
Soutien aux reformes du Président
Ce meeting, à travers lequel le secrétaire général du FLN a voulu exhiber ses forces en adressant un message clair à ses détracteurs du Mouvement de redressement qui lui dispute le leadership du parti, a été aussi l'occasion pour Abdelaziz Belkhadem de réitérer son soutien aux réformes du Président Bouteflika lui qui a été critiqué, au même titre que son parti, d'avoir voulu «dévoyer» ces réformes. Pour l'illustration le FLN a dit non aux quotas de 30% pour les femmes au sein des assemblées élues et ses députés ont ramené ce taux à 20% seulement. «Nous sommes pour les réformes du Président en ce qui concerne le projet de loi relatif à la représentativité de la femmes dans les assemblées élues» dira, sans ambages, Belkhadem comme pour couper court à toutes les supputations. Ce revirement s'explique sans doute, comme cela a été avancé par nombre d'observateurs, par les pressions qu'il aurait subies d'«en haut». Mais Belkhadem ne souffle mot sur les raisons de ce revirement se contentant juste de dire que le FLN a toujours prôné la nécessité d'entreprendre des réformes. Il n'a pas omis aussi de faire allusion aux redresseurs, estimant que le FLN n'est pas en crise. En effet pour lui ce qui se passe à l'intérieur du parti est juste l'expression d'un désir de se positionner et cela est
«un signe de bonne santé». Il a aussi fustigé ceux qui appellent à mette le FLN au musée en n'hésitant pas à égratigner son frère ennemi, le RND sans le nommer bien sûr.
Le secrétaire général du FLN a une fois de plus réitéré cette position à l'occasion d'un meeting organisé hier à la salle omnisports du complexe sportif Mohamed- Boudiaf à l'occasion de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et n'a pas manqué, en la circonstance, de répondre à ses détracteurs du Mouvement de redressement et à tous ceux qui appellent à mettre le FLN au musée. «Nous n'oublierons jamais ce qu'a fait la France pour effacer l'identité nationale » a-t-il indiqué devant une salle comble de militants et de cadres du parti ajoutant que «nous restons attachés à notre position et à notre revendication légitime qui consiste à demande à la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis à son encontre». Pour le secrétaire général du FLN c'est seulement à partir de là qu'on peut tourner la page du douloureux passé et réaliser une coopération fructueuse pour des intérêts communs. L'orateur, qui a considéré que les massacres du 17 octobre 1961 sont «un crime d'Etat», a aussi fustigé ceux qui en France honorent les harkis et les traîtres, mais qui ne pourront toutefois pas «changer l'histoire». Par conséquent, dira-t-il à l'adresse des historiens algériens, «il est venu le temps d'écrire l'histoire avec responsabilité en vue de protéger notre histoire des falsifications». Le patron contesté du FLN dira ensuite que
«nous ne haïssons pas et nous ne cultivons pas la culture de la vengeance, mais nous voulons que la France, qui porte l'étendard de la défense des droits de l'homme, d'avoir le courage nécessaire pour reconnaître ses crimes contre l'humanité en Algérie et de présenter ses excuses au peuple algérien». D'ailleurs il a lancé un appel en direction des jeunes Algériens les exhortant à être «une génération qui pardonne, mais qui n'efface pas».
Soutien aux reformes du Président
Ce meeting, à travers lequel le secrétaire général du FLN a voulu exhiber ses forces en adressant un message clair à ses détracteurs du Mouvement de redressement qui lui dispute le leadership du parti, a été aussi l'occasion pour Abdelaziz Belkhadem de réitérer son soutien aux réformes du Président Bouteflika lui qui a été critiqué, au même titre que son parti, d'avoir voulu «dévoyer» ces réformes. Pour l'illustration le FLN a dit non aux quotas de 30% pour les femmes au sein des assemblées élues et ses députés ont ramené ce taux à 20% seulement. «Nous sommes pour les réformes du Président en ce qui concerne le projet de loi relatif à la représentativité de la femmes dans les assemblées élues» dira, sans ambages, Belkhadem comme pour couper court à toutes les supputations. Ce revirement s'explique sans doute, comme cela a été avancé par nombre d'observateurs, par les pressions qu'il aurait subies d'«en haut». Mais Belkhadem ne souffle mot sur les raisons de ce revirement se contentant juste de dire que le FLN a toujours prôné la nécessité d'entreprendre des réformes. Il n'a pas omis aussi de faire allusion aux redresseurs, estimant que le FLN n'est pas en crise. En effet pour lui ce qui se passe à l'intérieur du parti est juste l'expression d'un désir de se positionner et cela est
«un signe de bonne santé». Il a aussi fustigé ceux qui appellent à mette le FLN au musée en n'hésitant pas à égratigner son frère ennemi, le RND sans le nommer bien sûr.


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