« Nous n'entrerons pas au gouvernement, le président Bouteflika doit s'adresser au peuple »

Le secrétaire général du parti des travailleurs, a refusé d'interpréter le silence du président sur la situation du pays, déclarant qu'il « devrait s'adresser au peuple, le gouvernement devrait mettre en place une politique de communication avec les citoyens.Louisa Hanoune a demandé au président Bouteflika de convoquer des élections législatives et locales anticipées, d'urgence, indiquant « qu'un changement de gouvernement ne suffit pas, la situation actuelle nécessite une démocratisation du régime, et la prise de décisions de transitions »comme l'autorisation urgentes de marches, l'ouverture immédiate de la télévision pour absorber la colère de la rue. Elle a précisé lors de la clôture de la réunion du comité centrale qu'il fallait permettre aux citoyens de s'exprimer à travers les marches, dont celle du 12 février, assurant que les initiateurs de l'initiative ne lui ont pas proposé de les rejoindre « et nous ne les rejoindrons pas tant que nous ne participons pas à leurs réunions et nous n'accepterons pas de grossir seulement les rangs de la marche avec nos militants ». Elle a réclamé « la levée immédiate des obstacles aux droit d'exercer la démocratie », renouvelant son refus « d'un parlement qui consacre le chevauchement entre le pouvoir de l'argent et la politique ». Hanoune a par ailleurs souligné qu'elle s'opposait toujours à une entrée au gouvernement, elle poursuit « nous n'en ferons pas partie tant que notre parti n'obtiendra pas la majorité ». Répondant à des parties qui l'accusent de « travailler pour Bouteflika », elle insiste sincèrement « oui nous travaillons avec Bouteflika, mais nous ne travaillons pas avec Obama?et Bouteflika est notre président ».