Algérie

"Nous n'avons pas encore dit notre dernier mot !"



Pour l'ensemble des Chélifiens, nombreux à sortir hier, à l'occasion du 53e acte de mobilisation contre le système, la situation n'a toujours pas changé "et les objectifs que nous nous sommes fixés ne sont pas encore atteints.Ce qui explique que beaucoup reste à faire nous concernant en tant que vrais militants de cet imperturbable hirak et que le combat que nous avons entamé le 22 février 2019 se poursuivra encore et encore avec ténacité, courage et détermination, et ce, répétons-le pour la énième fois, jusqu'à satisfaction totale de toutes nos revendications à savoir, l'éradication définitive de tous les symboles du système Bouteflika".
Lors de cette marche qui a été caractérisée par une organisation impeccable et aussi qualifiée d'historique par tout le monde, les manifestants ont scandé, ensemble, une nouvelle fois, des slogans hostiles à ceux qui n'ont toujours pas répondu de leurs actes devant les tribunaux.
Après avoir écouté l'hymne national, ils ont réclamé plus de liberté d'expression et d'opinion. "Bien que cela fasse une année entière que nous demandons à avoir plus de liberté afin que nous puissions nous exprimer et dire démocratiquement nos opinions, les destinataires de nos messages répétés semblent faire continuellement la sourde oreille.
C'est pourquoi et à l'occasion de cette date historique que vient de franchir victorieusement notre mouvement, nous réitérons notre détermination à ceux qui campent toujours sur leurs positions. Qu'ils sachent que, pour notre part, notre volonté à poursuivre notre mouvement est ferme et catégorique", criaient de nombreux marcheurs en sillonnant les principaux boulevards du centre-ville.
Ils ont également parlé de ces proches de certaines personnalités bien connues dans le monde politique impliquées dans des crimes économiques qui continuent de circuler librement partout dans le pays sans se soucier de quoi que ce soit. "La justice doit impérativement se pencher sur leurs dossiers et aussi sur les scabreuses affaires qui les éclaboussent", ajoutent les manifestants avant de souligner enfin qu'ils n'ont pas encore dit leur dernier mot.

AHMED CHENAOUI


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)