Algérie

«Nous n'allons pas nous taire» !



«Nous n'allons pas nous taire» !
Combat - Ces jeunes diplômés, déterminés à arracher leur droit, ont entrepris plusieurs démarches pour tenter de trouver une solution qui les sortira de leur marasme.
«Une chose est sûre, nous n'allons pas nous taire», nous dit l'un d'entre eux. Ce dernier nous fait savoir qu'ils ont envoyé une vingtaine de lettres aux institutions concernées, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la direction générale de la fonction publique et le Premier ministère. «Nous avons commencé nos actions au mois de février 2011.
Aucune institution n'a voulu assumer ses responsabilités. A chaque fois qu'on se présentait au ministère de l'Enseignement supérieur, on nous disait : «Qui êtes-vous ' Vous ne pouvez pas représenter tous les DEUA !» Alors que nous avons plus de mille signatures.
Au niveau de la fonction publique, c'est la même chose, on ne voulait pas nous accueillir, car ils n'ont pas reconnu notre délégation. On nous a dit «on n'est pas responsables», relate Abderrahmane, en nous montrant les différentes lettres, qu'ils ont adressées aux autorités. Après ces deux démarches qui n'ont rien donné, ces jeunes diplômés se sont adressés au Premier ministre et ont demandé une audience.
Et bien sûr, notre demande d'audience a été rejetée ! On nous a expliqué que le Premier ministre n'a pas le temps de nous recevoir, qu'il a un agenda chargé», nous a-t-on répondu. La dernière solution qui s'offrait à ces jeunes, était d'écrire au président de la République.
Ce qu'ils ont fait, mais ils n'ont reçu aucune réponse. Pour avoir plus de poids et de crédibilité, ce groupe de diplômés a décidé de se constituer en association. «On a eu l'agrément au mois de janvier, l'un de nos principaux objectifs est de défendre notre diplôme. On a même une commission ad hoc au niveau de l'Union générale des travailleurs algériens. Mais on n'a rien fait pour nous. La bureaucratie à laquelle nous étions confrontés est pire que notre problème lui-même. On s'est retrouvés avec deux problèmes !» affirme notre interlocuteur.




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