«Nous luttons pour la réappropriation de l'Islam ancestral»

Le député est venu dresser un tableau noir sur la situation socioéconomique et sécuritaire qui prévaut dans la wilaya de Tizi Ouzou. Traitant des sujets d'actualité, il revient sur la mosquée d'Aghribs en avertissant contre tout dérapage dans le traitement de cette affaire que ce soit par les services de sécurité ou de l'administration. Il est utile de rappeler que l'affaire oppose les villageois d'Aghribs à  une association religieuse au sujet de la construction d'une deuxième mosquée mitoyenne avec celle déjà existante (Sidi Djaffar), un projet refusé par le comité du village. Le parlementaire du RCD dira, en outre, que «si le terrorisme perd la guerre dans les maquis, il n'en demeure pas moins que l'islamisme gagne du terrain sur le plan politique et dans la société. Nous luttons pour la sauvegarde de l'Islam ancestral». Par ailleurs, traitant du développement local, l'orateur lancera : «La ville de Tizi Ouzou est devenue la dernière ville d'Algérie en matière de développement, de sécurité et de l'environnement. Les projets sont quasiment à Â l'arrêt et d'autres ont été bloqués.» Pour Etayer ses propos, le fils du colonel Amirouche révèle «qu'aucune affaire de kidnapping (au nombre de 53 ndlr) n'est élucidée à  ce jour. Le sable de l'oued Sebaou continue d'être pillé dans l'impunité, car derrière chaque camion ou pelle mécanique, il y a des puissants». «Plusieurs sablières ont été fermées et d'autres ont été créées et activent la nuit de surcroît !», ajoutera-t-il. La situation est tellement grave aux yeux de M. Aït Hamouda au point où il se demande «ce que font les pouvoirs publics et les services de sécurité à  part réprimer les familles des disparus et traquer les non-jeûneurs».