Nous faisons du surplace

Peut-on dire que de plus en plus se renforce la conviction que les réformes et la révision de la Constitution sortiront l'Algérie de toutes les crises dans le cadre de la démarche actuelle, et que la paix demeure possible également dans le cadre de la démarche adoptée de la réconciliation ou bien au contraire, que ces deux démarches ne sont plus appropriées et qu'il resterait à imaginer une autre thérapie '
Jusqu'à maintenant, de toute façon, il n'y a pas de limite à la durée de la validité des dispositions contenues dans la charte portée à référendum. C'est une démarche de long terme, de très long terme, comme ça l'est également pour les réformes et la Constitution. L'enjeu est trop important pour se couper de la réalité du terrain et de conserver une attitude de repli, de refus aveugle ou de soutien également aveugle. On dit que c'est l'histoire qui apportera les résultats. La paix frapperait-elle déjà à la porte ' On a vu, quand-même, que par deux fois, les mêmes comités de soutien reprennent le même discours pour annoncer la même chose, à savoir que la paix franchit déjà le seuil de la porte. La même opposition à la démarche de réconciliation telle que celle-ci est menée est également la même opposition à la démarche portant concertation pour les réformes, telle que celle-ci est menée. Le camp du pouvoir est resté le même. Il ne s'est pas élargi. Le camp de l'opposition est également le même. Il ne s'est pas élargi. Peut-être l'aurait-il été si de nouveaux partis avaient reçu leur agrément. Il y en a parmi les réintégrés qui disent qu'il ne faudrait pas retenter une nouvelle plongée dans l'inconnu. Qui pourrait bien nous dire ce que seront les lendemains, quand la réflexion n'est pas menée collectivement '