Algérie

«Nous étions fiers»


C'est avec Zouba, son frère Abderrahmane, Bouchiche Cherif, Ibrir et Maazouza que Soukhane a rejoint Tunis. Une fois sur place, il se rappellera l'accueil qui leur a été réservé. «On a été content de nous voir». Mais, se souvient-il, à ce moment-là, «nous ne savions pas encore que nous allions jouer au football». Avec le recul il affirme que «c'était une belle aventure, qui n'avait pas pour but de gagner de l'argent».
Partageant l'avis de ses coéquipiers, il confirme aussi que «ce que nous avons gagné dans cette épopée, nous n'aurions pas pu le compenser avec des milliards». Et de poursuivre : «Nous avons, peut-être, perdu de l'argent mais nous avons gagné en maturité, en expérience. Nous savions pourquoi nous jouions. Nous étions les représentants de quelque chose qui s'appelait Algérie et nous en étions fiers. Nous étions les ambassadeurs de la Révolution algérienne.»
R. K
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