Algérie

"Nous espérons parvenir à un accord avec Casoni"



Le président du MC Alger, Nacer Almas, a indiqué hier que Bernard Casoni est attendu dans les prochains jours à Alger, en compagnie de ses deux adjoints afin de négocier une séparation à l'amiable. "Comme convenu, nous avons payé les quatre mois de salaire que nous devions à Casoni. Il m'a lui-même appelé pour me confirmer qu'il a bel et bien encaissé l'argent. C'était en fait sa condition avant de venir en Algérie pour négocier une éventuelle séparation à l'amiable. Maintenant que c'est fait, nous attendons sa venue à Alger, avec ses adjoints, pour entamer les discussions", indique Almas.Et d'ajouter : "La licence provisoire de notre entraîneur Neghiz est encore valable jusqu'au match contre le CABBA. Ensuite, il y aura une trêve pour les dates FIFA, nous espérons donc entre-temps parvenir à une solution avec Casoni afin d'obtenir la licence définitive de Neghiz." Cependant, à en croire les déclarations de Casoni parues hier dans Liberté, le MCA n'est pas sûr d'arracher la signature de l'intéressé. Le conflit risque même d'être traité et tranché par la FIFA. "J'ai posé certaines conditions à la direction du MCA. Je leur ai exigé noir sur blanc de me régler les quatre mois de salaire pour ensuite discuter du reste, à savoir mon contrat qui court encore pour une période d'une année et demie.
Il est hors de question que je renonce complètement à mon dû", a-t-il souligné, tout en priant les responsables du club "à poursuivre les négociations afin de trouver un terrain d'entente. Il s'agit d'un licenciement abusif, point barre. Ce n'est pas moi qui suis parti de mon propre gré. Au contraire, on m'a signifié ma fin de mission sans pour autant prendre la peine de discuter sur quoi que ce soit. J'ai défendu mes intérêts en portant l'affaire devant la FIFA. Maintenant, les responsables du MCA doivent régulariser ma situation", fait-il savoir. Casoni a en outre indiqué n'avoir aucunement "envoyé une résiliation de contrat à la direction du MCA.
Pourquoi le faire ' Mon cas est clair comme de l'eau de roche. Je suis signataire d'un contrat de deux ans. On doit encore me payer une année et demie de contrat", insiste-t-il.



S. L.


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