« Nous éradiquerons le terrorisme »

Dans une déclaration à la presse en marge de la séance d'ouverture de la session de printemps du Parlement, il a affirmé que « quelle que soit l'enseigne derrière laquelle se cache le terrorisme international, il demeure un ennemi unique et indissociable ». Au nom du gouvernement et du peuple, « il condamnera cet acte criminel et souhaitera un prompt rétablissement aux blessés ». « El Qaïda, GSPC, peu importe, nous continuerons à le combattre avec détermination pour l'éradiquer. Nous sommes au courant de l'apparition d'une nouvelle appellation qui aurait suscité l'intérêt plus que le crime lui-même mais le terrorisme reste le même », a-t-il indiqué. Evoquant la situation aux frontières, il a affirmé « qu'elle est maîtrisée ». Il a enfin appelé les citoyens à « faire preuve de vigilance ». Questionné sur les relations avec la Libye, notamment les informations autour du sort des membres de la famille Kadhafi, il dira que nous « ne travaillons pas par le biais des médias car les canaux avec les frères sont ouverts et il existe un dialogue fraternel et une entente mutuelle ». « Nous voulons consolider des relations entre voisins et frères et non nous perdre dans des faits rapportés par les médias », assène-t-il. Interrogé au Conseil de la nation, il a réitéré l'engagement du gouvernement pour des élections transparentes, et le respect de l'expression souveraine des citoyens. Au passage, il dira que « ceux qui prônent le boycott se trompent car celui-ci n'est pas un programme politique ». Il a enfin rendu hommage aux militaires qui ont soutenu les populations lors des récentes intempéries. Il a regretté qu'un parti politique s'attaque à la crédibilité de l'Etat et de l'armée. « C'est une manière de faire de la propagande sur le dos de n'importe qui », a-t-il fait remarquer.