"Nous devons sortir du cercle vicieux" MOUSSA BENHAMADI À BEJAIA

Moussa Benhamadi, cadre du FLN et ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a plaidé hier, à Béjaïa, lors d'un meeting électoral pour la mobilisation de toutes les forces pour sortir de la léthargie la wilaya de Béjaïa et par voie de conséquence, le citoyen d'une prise en otage qui ne dit pas son nom mais qui perdure depuis 15 années. «15 années de prise en otage, ça suffit», a-t-il déclaré en substance, allusion à la mainmise des majorités successives sur le pouvoir local, qui n'ont fait que «de l'opposition pour l'opposition». Lesquelles majorités, qu'il ne cite pas, sont accusées de n'avoir «rien fait pour développer la wilaya» et donc derrière «le sous-développement de la région», pendant que dans d'autres régions, les élus se débarrassent de leurs couleurs politiques pour se consacrer à l'amélioration du quotidien du citoyen. Devant une assistance nombreuse composée de militants et sympathisants du FLN, Benhamadi a, dans un premier temps, précisé que son déplacement n'entre pas dans le cadre de l'activité ministérielle. Une précision qui n'est qu'une confirmation puisqu'au service de sécurité encore, moins de véhicules de l'Etat n'étaient remarqués aux alentours. Suffisamment informé, Benhamadi a relevé toutes les insuffisances qui minent la situation de la région de Béjaïa, allant jusqu'à s'interroger sur le fait que tous les projets de développement s'arrêtent aux portes de Béjaïa. La pénétrante, l'élargissement des grandes voies de circulation et bien d'autres exemples ont été cités tour à tour pour d'abord expliquer l'ampleur du retard, mais aussi pour relever une consommation des crédits loin des 20%. Un fait qui ne pénalise que le citoyen, et qui n'a pas inquiété la majorité», juge-t-il. «Béjaïa risque un étouffement économique si la situation ne s'améliore pas», a-t-il averti. A l'adresse des candidats, Benhamadi demandera expressément de faire un véritable diagnostic de la situation et proposer des remèdes à même de propulser le développement vers l'avant. «Nous devons sortir du cercle vicieux», a-t-il soutenu plaidant pour la mobilisation de toutes les forces. Lui succédant, la tête de liste à l'APW, Maitre Hamid Sadji relèvera d'emblée le numéro d'identification du parti avec les 22 pionniers de la Révolution algérienne. C'est de bon augure, dit-il sous les applaudissements nourris d'une assistance visiblement acquise avant d'appeler à une forte mobilisation pour mener les listes du parti à la victoire dans toutes les assemblées.